Civilisations du Proche Orient ancien part 2.

Les Sumériens (royaume).

Introduction : Du village à la ville/ Naissance des villes/Naissance de l' Etat/Révolution urbaine.
Cadre géographqie : Mésopotamie, c'est-à-dire l' Irak du Sud
Cadre temporal : Vème et IVème milénaire avant JC. Naissance de la ville au IVème millénaire avant JC. C'est une période de mutations importantes (que l' on retrouve aussi en Egypte), c'est à dire que nous allons être en présence de société de villes. Ces périodes sont des périodes de grandes créativités, de la technique, jusqu' aux spéculations religieuses. Les spécialistes parlent d' une période avec une incroyable "force d' invention", et "d' une créativité éblouissante".

I)Présentation Générale, site d' Uruk

Les Sumériens sont des populations que l' on connait encore fort mal aujourd' hui, et nous ne sommes pas encore sur de leur origine. Pour certains se serait une population endogéne/indigène, c' est à dire originaire d' Irak du Sud, pour d' autres exogènes (venus d 'ailleurs). On dit le pays de Sumer, mais dans la langue sumérienne on dit "KI (=pays) EN (=maitre) GI (=du roseau)". Le sumérien, on l' enseigne aujourd' hui. Ces sumériens ont été les populations à l' origine du passage du village à la ville. La différence entre le village et la ville ne se base pas sur la superficie (il peut y avoir enorme village et petite ville), ni sur les fortifications (il peut y avoir village fortifié et ville ouverte). La ville est lié à l' éxistence d' une société complexe, c'est-à-dire une société multifonctionelle ( où les personnes de la société ont des activités très diversifiées (les techniciens : travail bois, pierre, métal... )) et également une société très inégalitaire. Nous avons observé cela dès la fin de l' époque des villages. Société très hierarchisée, avec des élites qui détiennent le pouvoir et qui représentent le lien entre la population et les divinités. A cette période, des divinités sont nés, la religion se développe. Chaque ville à sa divinité préférée. Ces villes se sont dévelloppées sur des hauteurs. On va peu à peu vers la naissance de l' Etat. En effet, dans cette société pyramidale, un groupe humain au sommet dirige le reste. Cette civilisation, tout comme celle Egyptienne, s' est développée prêt de vallées fluviales.
Le Vème et le IVème millénaire sont liés à un important essort démographique, que l' on remarque par les tombes et l' urbanité. On remarque aussi l' essort de l' irrigation pour cultiver les champs. Il y a également un essort des techniques : arrivée de l' âne comme animal domestique. Au IVème millénaire, il y a également à noter l' invention de la roue.
Le site d' Uruk représente la fondation des villes, c' est un site éponyme. L' écriture apparait sous forme de dessins durant cette période =) pictogrammes. Les sceaux sont utilisés à cette époque. Ils ont la forme de cylindres de pierre.
Une administration éxiste donc, et s' occupe de la pêche, de la chasse ( privilège royal) et des tropupeaux.
Le roi s' occupe des relations entre le roi et les Dieux. AN est le dieu masculin, et l' animal qui lui est attribué est le taureau. C 'est le grand Dieu du ciel. INANNA est la déesse de la fécondité.
(première image du fassicule) : La Dame d' Uruk est un masque de pierre ( en calcaire) découvert sur la colline d' Uruk, dédiée à INANNA. La représentation de la déesse avec des sourcils incrustés de bitume. Du nacre est utilisé pour le blanc de l' oeil. Les sourcils joints sont le signe de la beauté. La déesse INANNA faisait donc déjà l' objet d' un culte.
(seconde image du fassicule ) : vase en calcaire avec une décoration en bandes régulières. Les strates sont appellées des "reguistres" en histoire de l' art. Il faut lire ces registres de bvas en haut.
Le premier registre montre l' eau, base de l' univers. Le second registre représente la végétration, mais la végétation cultivée ( orge, blé ). Le troisième registre montre le monde des animaux, les animaux du troupeau, domestiques, moutons, brebis, agneaux, richesse pastorale de la ville d' Uruk. Ensuite il y a un registre de vide, puis un registre avec les êtres humains, mais qui vont dans l' autre sens des animaux. Il n' y a rien que des hommes avec le crane rasé ou des cheveux extrêment courts, et portent des vases ( lait et bière ), des paniers remplis des fruits de la terre. Il y a trois interprétations: ce serait des prêtes, et il est vrai que la nudité est régulière dans les cultes au Proche Orient. Ou alors, on sera après une victoire militaire, et ce serait des prisonniers qui irait offrir leur richesse a la déesse du vainqueur. Enfin, et c'est surement la plus plausible interprétation, ce serait des êtres humains, dont la fonction dans le mythe de création sumérien (Dieu d'en bas font la grève, création d' être humain pour travailler pour les iuex d' en haut) est de servir par le travail les Dieux. Enfin dans le dernier registre, il y a un face à face entre le roi ( + un porteur d' offrande et un serviteur) et un temple ( pas dessin du temple, mais une représentation de la porte par deux banières) dans lequel il y a un personnage féminin et un bric à brac typique aux temples( vases remplis de nourriture [offrandes], des jattes, un vase en forme de tête d' animal [= vase céphalomorphe], des vases en forme d' animaux entier [= rhytons], un bélier sur lequel il y a une estrade avec deux personnages ( en gros la représentation désigne l' offrande fait par le roi à la déesse INANNA). Le personnage féminin acceuille le roi, et il est fort probable qu' elle représente une prêtresse de la déesse INANNA, qui va recevoir les offrandes du roi. Il y a de forte chance que nous soyons en présence d' un rituel de mariage sacré entre le roi et la prêtresse représentant la déesse ( union spirituelle entre le roi et la déesse ).

II)Les Sumériens au 3ème millénaire

Nous sommes au Sud de la Mésopotamie, dans la région de Sumer. Les royaumes syumériens du troisième millénaire. Au troisièmme millénaire, les sumériens sont répartit dans une multitude de petits royaumes avec ses propres diue, son roi, et son térritoire à défendre. Il y a en règle générale une très riche agriculture, qui est très organisée ( "manuels" rédigés en sumériens pour les agriculteurs). Un des élements de la base économique de ces royuame est un remarquablme artisanat, en pârticulier remarquable métalurgistes. Mais il n' y a pas de métal dans cette région, il veanbit donc d' ailleurs. Le cuivre venait venait de l' Arabie et des monts Iraniens. L' étain vient lui aussi des monts Iraniens. L' or, en quantité importantes dans les tombes, vient de l' Arabie, du Golfe Persique et de la Mer Rouge. Voir page 2 du fassicule et le poignard avec des granulés d' or, pour voir l' ecxelence du niveau technique des métalurgistes.. Les royaumes Sumériens étaient le centre d' échanges extraordinaires. Une pierre royale venait d' Afghanistan :la lapis-lazuli, la cornaline, ainsi que la nacre des coquillages qui venaient de Mer Rouge. Support économique très solide. A la tête de ces royaumes, il y a le roi de Sumer, qui s' appelle en Sumérien LU-GUL (" l' Homme Grand" ). Le roi de chaque royaume détient son pouvoir de Dieu, et c' est un pouvoir de type théocratique. C 'est un pouvoir puissant à peine modéré par les prêtes des temples, donc les rois de chaque royaumes tentent de mettrent des amis prêtes dans les temples. Le roi doit veiller au bonheur de son royauem : doit faire construire des canaux, des routes, une bonne récolte, un bon troupeau. Il doit assurer la justice, dont il est le dernier recours. C' est un roi batisseur ( les palais, les temples...). C 'est un roi chasseur, qui chasse le lion, chaase symbolique qui maintien le domaine civilisé contre les forces sauvages. C 'est aussi un roi guerrier, car une grande partie de son temps, il se bat, contre les royaumes voisins pour un rien. " Les Sumériens, en inventant la ville, ont inventés la guerre (organisée, avec chefs, roi à la tête de ses troupes)". C 'était des guerres trèsn dures, aucunes pitiées pour les vaincus, avec razzias des récoltes, des déportations des femmes ( qui irpont dans le harem du roi) et les enfants. Enfin, c' est un roi qui s' occupe du rapport et les bonnes relations entre les Hommes et les Dieux . La seule antise des Sumériens était que les Dieux se quittent d' eux ( à cause d' une faute...). Ce sont les sumériens qui ont inventés le genre des " lamentations".
Les tombes royales d' Ur :
Une des villes les plus anciennement connue, au sud de l' Euphrate. C 'est une ville qui est connue depuis le 19ème siècle par les voyageurs, et a été fouillé au 20 ème siècle. Elle fait 1 000 mètres de long et 600mètres de large, avec à l' époque une muraille. Au centre, il y a un complexe religieux, avec le sanctuaire du Dieu Lune ( = NANNA ). Les tombes royales ont été fouillées par les Anglais( Wolley) entre 1919 et 1934. Cette fouille associée les Irakiens, les anglais, et les Américains. Le matériel des tombes d' Ur a été répartit entre le musée de Bagdad, le British Museum à Londres, et de Philladelphie aux USA. Au total, ils ont trouvés 2 500 tombes, et sur celles-ci 600 sont des tombes de l' époque des royaume Sumériens ( avant 2 350 avant JC, date de destruction des royaumes Sumériens), sur ces 600, 16 prestigieuses, et sur ces 16, 5 sont des tombes royales. Ce sont des constructions soutéraines, dans lequel on aménage un accès ( rampe avec un escalier ), qui améne à des chambres funéraires ( avec des voutes en encorbellement. Les tombes royales était rempli de nombreux autres cadavres ( le roi ne part pas seul ^^). Les morts royaux étaient placés dans les chambres, il était couché sur le sol dans un cerceuil, avec ses plus beaux vétements, avec un matériel magnifique. Certes les rois et reines étaient entérrés dans les chambres funéraires, mais n' étaient pas entérrés seuls. Il y avait de très nombreux morts dans les couloirs d' accés, et des morts vétus en soldats à l' entrée. Il y avait aussi des restes d' animaux, et des restes de chariots ( morts royaux déplacés dessus, une fois arrivés, animaux tués). Dans le " Grand Puit de la Mort", il y a 74 autres morts ( en grande partie des jeunes et des femmes)
L' accumulation de matériel, d' objets de prestiges :
vaisselle ( en or, argent, cuivre ), vétements, instruments de musique ( lyres, harpe ), sceaux...
Les parures personnelles étaient directement déposées ur les corps. Ces parures sont des colliers ( "colliers de chiens" car très sérrés autour du coup ) simples où de front avec des copiages de feuilles de peuplier, des anneaux de boucles d' oreilles, des bagues, et pour les femmes, les parures de tête, c' est à dire des parures à placer sur la tête avec des morceaux d' or. Il y a également des parures masculines, avec des parures frontales ( or, bronze...), des bagues, et des armes ( en particulier des poignards).
Les armes sont très présntes, en particulier les poignards, plus précisément des dagues, non pas de combat mais de prestige, faits de métaux précieux ( lapis-lazuli, or en fils ou en granules..).
La vaisselle de luxe, c'était la vaisselle utilisait dans la vie quotidienne, ce sont des vases en or qui copient les formes de la vaisselle traditionelle, et en grande majorité des vases à boire.
Il y avait également des jeux de société, avec un travail d' incrustation ( = marqueterie ), avec un plateau de jeu avec des cases et des pions
Nous avons également trouvé des instruments de musique à corde ( on sait qu' ils utilisaient aussi des nstruments à vent et à percussions), des lyres, et chacun de ces instruments étaient ornés avec des têtes d' animaux ( taureaux, bélier, et dans un cas, une tête de cerf ) en or et lepis-lazuli. Ces têtes d' animaux devaient être lié à la tonalité, la sonorité de l' instrument.
Le casque d' apparat en or représente la coiffure caractéristique du roi sumérien, avec des petits trous qui servaient à l' attacher.
"L' étendard d' Ur" ( page 16 ) est un objet qui fait 40cm de long et 20cm de haut, qui était une forme de caisse en trapèze avec des décorations sur les coté, mais la fonction reste inexpliquée. En revanche, la décoration est claire. Le support est en bois, et il y a un travail d' incrustation de bleu lapis-lazuli, du nacre, de la cornaline, et du bitume qui sert de colle. Comment l' image est-elle organisée ? IL y a le système des registres superposés, dans le registre des strates de la société. Laz coception de l' art révéle la structure de la société. Il y a un trois registres qui représentent la paix ( en haut ) et trois registres qui représentent la guerre ( en bas ) qui représnte les rois d' Ur au combat. Le document se lie de bas en haut. Dans le panneau de laguerre, le registre du bas est composé de chars tirés par quatres ânes ( ânes des stappes domestiqués), et à l' avant du char, le "tabliet du char" qui défend le char, où sont déssinés des yeux, car le char est comparé à un taureaux qui charge. Il y a deux guerriers sur le char, un qui conduit et un autre qui combat avec des lances. L' énnemi est vaincu, représenté nu ( signe de faiblesse ) sous la charge des ânes. Le registre du bas représente l' infanterie, infanterie lourde, avec des lances ( et souvent des boucliers qui est la tactique de la future phalange grecque ), et l' infanterie énnemie est faite prisonniere. Sur le registre du haut, on voit les prisonniers être amenés au roi ( représenté plus grand que les autres ). Les prisonniers sont déportés, et les richesses du pays vaincu sont prises : razzias
Sur le panneau de la paix, dans le registre du bas on voit ces hommes porter les animaux, les armes et les richesses.Dans le second registre, nous voyons les animaux qui sont embarqués ( bélier, taureaux [ où boeuf ], des poissons, des boucs ) qui vont servir aux vainqueur, et la première utilité immédiate est le banquet. Dans le dernier registre, nous voyons le roi, sa cour, ses serviteurs, un joueur de lyre, et un homme avec des cheveux longs, certainement en chanteur (= un castra ).
Il n' y a pas de représentation de femmes dans ces registres, ni de représentation de la végétation dans le panneau de la guerre.
L' accumulation de corps humains: utilisation des articles de Susan Pollock
C'est ce que l' on appelle les " sacrifices humains", mais aujourd' hui on parle plus de "sacrifiés volontaires". La tombe 789, la tombe du roi Abargi, comprend le roi, deux personnes de sa famille, et à coté de la tombe, dans le couloir, entre 23 et 28 morts. Dans la tombe 800, tombe de la reine Puabi, il y a en plus du corps de la reine, entre 59 et 63 morts dans le couloir. Enfin, dans la tombe 1237, d' ailleurs appellée "grand puit de la mort", ont étré découvert 74 morts, dont 66 femmes pour seulement 6 hommes. Ces personnes ne portaient aucune trace de coups, de mort violenet, et étaient couchées sur le coté du couloir, et portaient les plus belles parures qu' elles avaient. Dans la tombe 800 de la reine Puabi; une femme a été retrouvée avec les mains posées sur la harpe. Dans les femmes mise à mort, il y a vait des musiciennes, qui venaient du harem. Des soldats ont été trouvé avec leur tenu de combat, à l' entrée de la tombe, donc symboliquement, gardaient la tombe. Nous avons aussi retrouvé les restes des boeufs qui tirés le chariot sur lequel reposé le cadavre royal. On pense que ces cadavres étaient empoisonnés, donc des "sacrifiés volontaires" ( enfin, plus ou moins ). Il s' agit des personnes qui étaient liées au roi par des liens de fidélité. Nous sommes dans une des société ou les liens du sang laissent la place au liens de fidélité. C' était des memebres de la cour, des prêtres et prêtresses, des membres royaux, des musiciens...Dans le cimetière, il y a aussi une hiérarchie de la société. La société des morts copie la société des morts. Du coté du princes, il faut montrer qu' il est le plus puissant donc mettre le plus de morts et d' objets avec lui. Ce que l' on pensait de l' eau delà dans cette société : très peu de textes. Les voici par ordre d' importance :
1)La descence d' INANNA au enfers. Elle est la déesse de la l' amour et de la fécondité, a très mauvais caractère, et sa soeur Ereskigal épouse le Dieu Nergal. Les enfers : on rentre dans une caverne pleine de boue, il faut traverser une forteresse de 7 murailles, et une fois la septième passé vous rencontrez le couple infernal ( Ereskigal et Nergal ), et ensuite c 'est en gros la merde. Si on est un prince et qu' on veut échapper à se sort funèbre, c' est de ne pas arriver nu devant le couple des enfer ( comme l' a fait Inanna quand elle est venue voir sa soeur et que celle-ci l' a tuée). Il doit arriver avec ses armes et ses vétements, et ainsi son "séjour" sera déjà moins agréable. On se demande si il n' y a pas quelque chose qui nous échappe, notamment car Ur est la ville du Dieu Lune...Au Proche Orient, il y a d' autre sites archéologiques, notamment en Syrie à Oum Elmara, avec des "sacrifiés volontaires" d'enfants et de femmes, des tombes de cheveux a coté des tombes humaines. Il y a des pratiques similaires en Egyptes : le site d' Avaris, avec des " sacrifiés volontaires" en général il s' agissait d' une jeune femme; le site en Nubi, dans la civilisation de Kerma. Il y aussi le cas d' animaux embomés ( souvent des bébés éléphants ). Il y a là aussi question de fidélité. C' est atesté en Egypte mais également dans le monde grec.




La notion d' Empire
L' Empire Akkadien
2350-2200 avant JC

Avec les villes, la royauté a pris la forme du pouvoir. La notion d' Empire nous vient du latin, des Romains. On n' avait pas d' appelation particulière.
Le première élément qui caractérise un Empire est l' étendue géographique sur laquelle le prince exerce son autorité. Il a une prétention à une domination universelle. Le roi d' Akkad se fait appeler le "roi de Sumère et d' Akkad", et se proclame le "roi des quatres rives" (nord, sud, est, ouest).
Le deuxième élément qui caractérise un Empire, c' est qu' un Empire regroupe dans une construction politique unifié, des groupes différents ( dans ce cas-ci les Sumériens, Akkadiens, Hourrites, indo-européens...). C' est souvent le points de faiblesse des constructions impériales.
La troisième caractéristique est la divinisation du souverain qui prend une dimansion autre que la dimension humaine. L' illustration page 4 du fassicule montre le roi avec un casque avec des cornes de taureaux, marque du divin. C' est le premie signe iconographqie qui nous montre que c' est un Dieu. Sur la droite, il y a des écritures datant de l' époque Akkadienne. Or, à gauche, les écritures et la face du roi ont été dégradés. C' est de l' écriture cunéiforme, qui quand elle écrive ont la particularité de préciser le mot qu' elle décrit, par exemple un "d", c' est à dire "dinzir ou ilum", veut dire le divin, le dieux = "d Narâm-Sîn" le roi Narâm-Sîn. Le roi est diviniste.

Akkad est le nom de la capitale (jamais découverte par les archéologues) de l' Empire, qui comprend toute la Mésopotamie, jusqu' a l' Iran et la médiotérannée. Les Akkadiens sont des population de type sémitique. C' est la première fois qu' un groupe de type sémitique établit un empire. C' est un groupe ethno-linguistique qui se caractérise par la langue qu' il parle. La langue akkadienne est fondée sur des consonnes, rien à voir avec les langues sumérienne. Les Akkadiens font partit des sémites de l' est, à l' est de l' Euphrate. Ils ont des caractéristiques propres aux populations sémitiques, comme sur la cellule familiale avec le chef-père, puis le descendant fils, et la femme soumise, où encore que la conception de soumision au divin. Ils sont au Proche Orient au moins au 26 ème siècle avant JC. Il y a eu trois siècle d' acculturation entre les Akkadiens et les Sumériens. La langue akkadienne, empruntée au début à la langue sumérienne puyis modifiée, se développe, et peu à peu les scribes deviennent multilingues. Dès le 26ème siècle, la moitier des scribes sont akkadiens. Ce n' est qu' environ 2350 avt JC qu' un prince akkadien conquiert des royaumes Sumériens. Le prince fondateur est Sargon d' Akkad, a prit le pouvoir, et a développé autour de lui une légende positive, que les scribes ont enjolivés en mythes légendaires, largement héroisé. C' est le roi qui a tout conquis, et commencé l' organisation de cet Empire en Province, avec à la tête de ceux ci des responsables militaires, a fait des conquêtes, s' est bien occupé de son peuples ( routes, temples...), et jouit d' une grande popularité. En revanche le roi Narâm-Sîn a eut une légende noire, et dans ses conquêtes, en prenant la ville de Nippur, ville sainte, a saccagée le temple du Dieu de cette ville, alors qu' on ne touchait jamais aux sanctuaires des Dieux. La fin de l' Empire est très difficile pour deux raisons : tendances à l' éclatement en périphérie, et mouvement massif de populations agreessives ( de l' est arrivent des montagnards du Sagros très très violents par exemple, ou encore des populations de l' ouest, des bédouins, comme les Amorrites [Amurru=ouest], peuple sémite de l' ouest ). Le dernier roi est le roi Shar-Kali-Sharri. L' Em^pire s' écroule vers 2193 avt JC, c' est donc un Empire bref, mais très important.

Etudes archéologiques :
page 2 du fassicule : tête d' une statue en bronze, optenue par la technique de la fonte à la cire perdue ( fait partie du remarquable travail du métal au 3 ème millénaire ). On ne sait pas si c' est le Sargon, ou son petit fils Naram-Sin. La tête à la coiffure typique du roi de Sumer, comme vu auparavant dans la description des tombes sumériennes ( acculturation ). Il faut distinguer les attibuts royaux ( coiffure, barbe, les cheveux ) des caractéristiques personnelles du portrait. IL faut distinguer le haut et le bas du visage : yeux creusés comme époque Sumérienne, sourcils typique, alors qu' en revanche le nez et la bouche sont personnel, caractéristique de Sargon ou de Naram-Sîn. La statut a été retrouvée mutilée. La tête est en 3D, en ronde-bosse. La tête donne une impression de force, de puissance.
P3-4 du fassicule: la stèle de Narâm-Sîn.
C' est l' oeuvre qui représente la guerre la plus connue de Narâm-Sîn, hauteur de 1 mètre, et 1,5 mètres de largeur. Cette stèle mélange l' image et l' écriture. L' image est le roi victorieux dans un paysage de montagne. A travers l' écriture, nous savons que c' est une stèle qui a été faite pour le roi pour commémorer une victoire contre les montaganrds du Zagros, les Lullubi. En revanche sur la droite, l' écriture est plus récente. Cette stèle a été pillée par les princes iraniens au 13 ème siècle avant JC, et a fait mettre son inscription à luiu ( inscription de droite ). En effet, au sud est de la Mésopotamie, à Suse, dont les princes faisaient des razzias, et c' est à Suze que cette stèle a été découverte. A gauche de la stèle il y a les vainqueurs dérrière le roi, et à droite les vaincus qui tombent dans le gouffre. Il n' ya pas de registre particulier comme dans les représentations sumériennes. De plus, les Dieux ne sont pas représentés dans le document, ils sont réduits à leurs astres ( en haut ). Dans les astres il doit y avoir le Dieu du soleil et la déesse Istar, déesse de la guerre. En regardant bien ce documenet, le dieu c' est le roi, avec son casque à corne, signe de divinisation. Ici, le paysage est indiqué, tandis que dans l' art sumérien, le paysage est absent, ici il y a des arbres, et chemin sinueux sur lequel les troupes avancent. Ces soldats en dessous du roi sont armés légérement, faible protetcion, une simple lance, et une petite hache, et parfois armés d' un arc. En revanche les soldats plus bas sont armés d' hallebardes ( haches plus longues ) et sans lances. CE ne sont pas en règle général d' armement lourd de l' armée sumérienne. Le roi est lui aussi armée à la légére, avec une jupe, des sandales pour la marche rapide, casque en cuir a couvre nuque avec les cornes de taureaux, et à comme arme un arc gigantesque, l' arc à double courbure ( flèches à 400 mètres !! ), ainsi qu' une hache contre sa poitrine, ce qui est symbolique, car c' est une hache des guerriers montagnards du Zagros.
Les vaincus sont les peuples des montagnes. IL y a plusieurs façond ereprésenter la mort, la défaite : corps qui tombe la tête la première, morts nus sur lesquels le roi pose son pied dessus, un mourrant avec une flèche dans la gorge qu' il essaye d' extraire, ou alors ceux qui sont encore vivant qui tentent de fuir ( ont leur lance brisé par exemple ) ou de supplier le vainqueur, le roi ( par divers gestes de soumission). On pense que les robes des montagnards sont des tuniques en peau de bête.
Nous sommes ici en présence d' une oeuvre d' art qui vise à mettre en valeurs le roi victorieux
page 5 du fassicule : sceaux en forme de cylindre de la période Akkadienne. Ces sceaux sont l' appanage des élites akkadiennes. C' est du bas relief en miniature.
Sceaux du haut: cylindre de 4 cm de haut, et de 23 mm de largeur. Le sceau cylindrique est travaillé en creux. Ici, nous avons le thème de l' eau fécondante, l' eau qui sert à abreuver les troupeaux. Sur la représentation de l' eau, il y a deux fois la représentation du "héro à bouc" qui s' appui sur ses genous et qui est en trzain d' abreuver un buffle. IL y a deux héros et deux buffles. Les animaux ont la tête vers le haut, et les cornes des buffles encadrent l' inscription. L' incription montre que c' est un sceau de scribe qui est le serviteur de son roi Sar-kali-sarri.


Nous arrivons maintenant au 2ème millénaire, et nous allons étudier quelque chose de nouveau : le palais, et pour cela, nous allons nous intéreser au palais de MARI ( cf fassicule ). Puis nous irons à Babylone, et nous aborderons le domaine du Droit, à travers le "code de Hammurabi".

Le Monde des Palais

Le Palais de MARI.
La royauyme de Mari est à la frontière de l' Irak actuelle, sur la rive gauche du fleuve Euphrate.
La fouille de Mari est une des plus vielle mission française à partir de 1933, et continue aujourd' hui. Au début les fouilles étaient sous le contrôle de Parrot, puis par Margueron, et aujourd' hui par Butterin. A l' origie de la fouille, c' est un officier français qui a buté sur une statue légérement émergée.
Dans ce site, il y a eut un palais du 2 ème millénaire.
Nous quittons donc le 3ème millénaire, bein que Mari existait déjà au 3 ème millénaire. Des populations, les Amorrites, populations sémitiques, "gens de l' ouest", ont fondé un tas de royuames dont le royaume de Mari, mais ont aussi fondé une dynastie plus au sud est, à Babylone. Ces populations partaient vers le nord, puis se sont orientés vers l' est, vers le soleil Levant, ce qui a donné le nom de ces populations, partit vers la droite, dont les "fils de la droite", les "Bene Yamin", les Benjaminites, ce qui a donné "Benjamain". Ceux qui ce sont installés à l' ouest ce sont fait appelés les "fils de la gauche", "Bene Simal", les Bensimalites. Le roi de Mari est un fils de Simal, tribu des fils de la gauche, et s' apellait Zimâ-Lîm ( 1775-1761 avant JC ) et fut le dernier roi de Mari. On le connait très bien, car nbous avons le palais et une remarquable document écrite découverte à Mari. En effet, nbous avons trouvé des centaines ( plus de 20 000 ) de tablettes en cunéiforme. Elles se regroupent en deux groupes : les tablettes administratives ( gestion du palais, comptabilité ) qui sont datées, et les lettres que s' échangait le prince avec ses femmes, avec ses officiers, administrateurs, avec ses gouverneurs de Province, et avec les autres rois, qu' ils soient alliés ou énemis. Son royaume s' appel le "royaume des bords de l' Euphrate", mais de part ses réseaux d' alliances il a beaucoup d' influence dans d' autres régions, mais il va être opposé par le roi de Babylone, Hammu-rai.
Le site de Mari était au départ un site circulaire, avec au centre une accropole, entourée de la ville haute, elle même entourée de la ville basse. Le palais est au nord ouest de l' Accropole, et lors de sa fouille, il était en état bien conservé, mais aujourd' hui il n' y a plus rien car il n' y avait pas politique de conservation. Les archéologues ont fouillés une moitié de site, car l' Euphrate en a détriut la moitié. Avant cela, le site faisait 1,2 kilomètres, et la hauteur était de 14 mètres pour la ville haute et le palais. C' était un palais très massif.
Matérieuax et techniques des constructeurs du palais :
l' argile est le matériel le plus important, le palais est battit en argile, plus précisemment en brique d' argile, soient crues séchées au soleil, soient cuites dans un four. Les murs sont en brique cru, mais les fondations sont brique cuite. Cxes murs étaient recouvert d' un très large enduit ( 15 à 20 cm ) d' argile, et dans certians cas, des enduits de platre blanc. Entre les briques il y avait également de l' argile, on parle alors de mortier. L' usage du bois est pratiquement nul. Les sols étaient en terre battue, ou alors recouvert jusqu' a 20cm d' enduit de platre blanc. Parfois il y a un carrelage de briques cuites. Dans le cas des baignores, pour imperméabiliser le sol, du bitume est présent, et qui a l' avantage d' être imperméable. La couverture ( toit ) était plate. On utilisait des poutres, et quand les espaces étaient très larges, on plaçait des poutres en position oblique qui partaient des murs vers le plafond. Les canalisations étaient très évoluées. Nous sommes donc avec un palais fait de matériaux massif, qui apparait plutot comme un palais forteresse.
Plan du palais :
Cinqs secteurs ont été distingués:
le premir secteur, au nord est du palais, est composé de la muraille et de la porte fortifiée par deux tours. On entrait dans un passage gardé par de nombreux gardes, et des administrateurs, qui y avaient un bureau où ils rédigaient les entrées et les sorties. A l' heure de la sieste, la porte du palais est fermée^^. Nous sommes dans une société ou les portes sont très importantes. Quand on entre, on rentrre dans la Grande cour, de 48 mètres sur 32, carrelée de briques cuites, ou parfois il y avait des cérémonies culturelles.
Le second secteur, secteur religieux, secteur des plus important du palais, espace des Dieux et des divinités. Espace assez étroiot par rapport au reste du temple est essentiel pour ce palais, palais qui est donc extrêmemtn important car il y a donc des Dieux dans le palais.
Le troisième secteur, à l 'est du palais, prêt du secteur des Dieux, est l' espace économique, avec des pièces en longueur le long de couloirs, où l' on stock tout, espace très surveillé, en particulier les secteurs où l' on stockait le métal qui étaient d' ailleurs surveillés par des administrateurs. Anecdote, il y avait un espace ou on stocké la glace ( le roi adorait les sorbets ). Il y avait une porte par laquelle les marchandises arrivaient, et cette porte amenait également à l' espace des Dieux, car cela participait au passage du Dieu Nergal, dieu des enfers.
Le secteur quatre, la "maison du roi". Pour y arriver, on arrivait à la "cour du palmier", et dans cette cour il y avait des cérémonies religieuses, puis on entre dans une des pièce du trone, et à partir de là on entre dans une nouvelle pièce du trône ou avaient lieu les cérémonies religieuses les plus importantes. Le roi a un énorme espace à lui dans le palais, c' est son espace officiel. C 'est là qu' il reçoit les Grands, les embassadeurs, ses compagnons d' armes, et dans une petite cour à coté de la salle du trone, il y avait les cuisines du palais. Les serviteurs étaient logés dans de petites piéces derrière la salle du trone. Il y avait un étage.
Le secteur cinq, la "maison des femmes", ou il y a le harem. La reine en titre, la reine numéro un, celle qui a été épousée, elle vit avec le roi, pas dans le harem, elle dort avec, partage la chambre du roi. En revanche, les autres, autres reines, cousines, harem ( plus de 150 femmes ), sont stocké dans l' espace cinq. Dans cet espace, il y avait un espace administratif qui entretient les femmes.
La décoration du palais :
Les archéologues l' ont trouvé presque vide, car pillé par les troupes du roi de Babylone. Ce palais était décoré de très belle peintures. Sur ces peintures, nous aovns le roi comme chef du culte religieux, ici comme d' jhab représenté plus grande que les auutres, qui méne la prosséssion ( cf p.7 du fassicule ). Les hommes portent des bijoux, et, dérrière le roi, les personnages sont les sacrificateurs qui aménent un boeuf ( animal ultime pour un sacrifice qui vaut du paté ).Les peintures p.8 et 9 du fassicule, était dans la "cour du palmier". C' est un grand rectangle qui copie un tapis oou une peinture murale. Il y a deux grands rectangles, l' un au dessus de l' autre? Dans le rectangle du bas il y a deux déesses de la fécondité, et dans le rectangle du haut il y a le roi de Mari, précédé de la déesse de l' intersséssion ( entre le roi et Dieu). Ici, le roi est devant la déesse Ishtar, représentée avec son animal le félin. Le roi la touche, et celle-ci lui donne les symboles du pouvoir que sont des symboles d' architectes..Sur la droite, il y a un palmier sur lequel des personnages vont y ceuillir des dattes. Trois animauyx représentés : tauraux, grifon, sphynx.. Cette peinture représente une cérémonie religieuse dans la "cour du palmier". Ces peintures sont éssentielles pour ocnnaitre le rôle du roi dans le palais. Les peintures se sont beaucoup moins bien conservées qu' en Egypte, ce qui est le problème de l' archéologie en Orient.


Voilà la suite de l' UE 6 des Civilisations du Proche Orient Ancien, avec au programme les Sumériens, la notion d' Empire avec l' Empire Akkadien, puis le début de cours sur le Monde des Palais.
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La suite dans un prochain épisode