TD 3 : L'affaire Dreyfus. (M. De la Roche)

TD 3 : L'affaire Dreyfus.

1)Une simple histoire d'espionnage réglée à la hâte :
En 1894, l'affaire Dreyfus n'est qu'une histoire d'espionnage. L'État major français se rend compte que des secrets militaires sont à la connaissance des Allemands, certainement à cause d'un espion.
Les généraux se disent que c'est certainement Dreyfus, un jeune, tellement brillant qu'il brule les étapes et rend jaloux les autres officiers. De plus, il est juif, or les militaires français sont généralement assez antisémites.
Dreyfus est trainé devant un tribunal militaire, sans pièce à charge montrée au public (secret défense) et il est condamné à l'isolement en Guyane française.

2)Des responsables politiques font remonter l'affaire alors qu'un nouveau coupable apparaît :
En 1897, Scheurer-Kestner, président du Sénat, fait remonter cette affaire car certains responsables se questionnent sur l'innocence de Dreyfus car un nouveau personnage fait son entré, il s'agit d'Estherhazy.

3)Réouverture de l'enquête par les militaires, deuxième procès et tentative d'oubli :
Le lieutenant-colonel du Paty de Clam instruit l'enquête. Le colonel Piquart, chef du renseignement, reçoit un bordereau d'une puissance étrangère à destination d'Estherhazy, qui est alors le coupable. Les dirigeant du ministère de la Guerre sont mit au courant et croit le colonel Piquart mais pour autant, il ne dévoile pas l'affaire. Un deuxième conseil de guerre est mit en place pour Estherhazy mais il fut innocenté (alors que la preuve était bien là).
De son coté, le colonel Piquart est muté en mission en Afrique du nord, afin qu'il est un chance de mourir en mission.
Les militaires, ayant déjà perdu l'Alsace-Lorraine en 1870 face à l'Allemagne, ne veulent pas salir leur honneur et ne vont alors rien faire pour Dreyfus, laissant penser qu'il est bien coupable.

L'opinion public se divise entre Dreyfusards (socialistes et radicaux) et les anti-Dreyfusards (Catholiques, monarchistes, extrême droite et les militaires éduqués par les établissements privés).
Notamment, des intellectuels comme Emile Zola (J'accuse en 1898) défendront Dreyfus

4)La fin de l'affaire, de la nouvelle tentative d'accusation à la réhabilitation de Dreyfus.
En 1898, le ministre de la Guerre présente une preuve secrète montrant la culpabilité de Dreyfus.
Mais cette dernière est fabriquée par les services de renseignement, l'auteur du faux, le colonel Henry, se suicida une fois la découverte faite.
Un 3éme conseil de guerre considère que Dreyfus est coupable mais avec des circonstances atténuantes, le gouvernement le gracie (ce qui fait de Dreyfus un traitre gracié).
En 1906 Dreyfus est enfin totalement réhabilité, montrant ainsi son innocence.

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