Les alternatives à la Démocratie les alternatives Totalitaristes.

Les alternatives à la Démocratie : les défis du Totalitarisme.

Totralitarisme = régime à parti unique, d'admettant aucune opposition organisée, dans lequel l' Etat tente à contrôler la totalité des activités de la société.
La notion est fondée dans l'entre deux guerre.
Totalitarisme = système tendant à la totalité.
Il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des hommes (comme une dictature classique), mais le totalitarisme s'insère dans la sphére intime, dans la pensée de l'individu. Il impose l'adhésion des individus à une idéologie, sinon ils sont considérés comme énnemis de la communauté.
Les caractéristiques des totalitarismes sont :
1) idéologie officielle imposée à tous.
2) parti uniqe controlant l'appareil d' Etat.
3) Un appareil policier recourant à la terreur.
4) Une direction centrale de l' économie.
5) Un monopole des communications de masse.
Après la Grande Guerre, la démocratie libérale est sous le feu croisé de la Révolution Bolchévique et des régimes fascistes. Ces deux là critiquent la "société bourgeoise".
D'un coté, communisme-léninisme-stalinien, et de l'autre coté le National-Socialisme. Ces deux entreprises sont des entreprises radicales, qui ne sont pas simplement des dictatures, mais pire que cela, elle s'inséré en l'individu.
Les intellectuels et les hommes politiques ne vont pas comprendre ces nouveaux régimes. Il va y avoir un clivage en Europe entre fascistes et anti-fascistes.
Le nazisme prétend apporter une reponse a l'entrée des masses en politique. Il a une perspective de fusion entre représentants et représentés. Le Führer et le Duce incarnent la nation. Le totalitarisme tend a annihiler toute pluraliter politique, toute conflictualité sociale. Il institu une unité monolitique au sommet; La direction du parti concentre tous les pouvoirs. Le Totalitarisme n'est pas le pouvoir absolu de l' Etat, mais le pouvoir absolu du Parti sur tous les rouages de l' Etat, et au delà sur toutes les cellules de la vie sociale.
Raymon Aron :"Système politique ou s' accomplie l'absorption de la société civile dans l' Etat".
L' Etat est relayé par le Parti unique et exerce sur la société tout contrôl. Les individus n'ont plus de liberté d' expression et de confiance.

Critique communiste:
EN 1917, "la lueur se lève à l'est". La deuxième Internationale va se scinder. Le congrès de Tours en 1920 donne naissance à la SFIC (PCF en 1935). LE Congrès de Livourne voit apparaitre le PCI en Italie. Le KPD (mouvement Communiste allemand) est issu des Spartakistes. Les scissions se font sur la base des 21 conditions fixées par le Komintern. (2ème condition : "les communistes ne peuvent se fier à la légalité bourgeoise: ils doivent créer un organisme clandestin capable de remplir la Révolution). Pour les communistes, la démocratie libérale ( = "bourgeoise") est une mysthification. Selon eux, la bourgeoisie "bourgeoise" n'accorde que des droits formels (vote, expression..). Cette conception est fondée sur 2 présupposés :
*La classe ouvrière et ses alliers forment le peuple et forment la majorité. LA bourgeois n'est qu'une mince couche d' exploiteurs.
*Le peuple est uni et homogéne.
La conséquence est un parti unique qui serait la frme, l'expression, d'une classe homogène, d'ou la tentation communiste de mettre en place l' unanimité sociale.
Soljenitsyne appelent Staline "légocrate" ( L' Etat c'est lui ). Le léninisme et le Stalinisme font une critique radicale de l'univers pluraliste et démocratique. La vision communiste oppose 2 formes de démocratie : une "bourgeoise", représentative, libétrale, et d'autre part une démocratie prolétarienne qui serait réelle mais à faire. Le SU est critiqué comme une duperie.
Le confès du Komintern en 1928 définit le fascisme comme un régime de la dictature direcet de la bourgeoisie. IL n'y aurait donc pas de différence de nature ni de degrès entre fascisme et démocratie. L'un et l'autre seraient des modes de domination sur le prolétariat. En 1934-1935, après l' échec de la stratégie classe contre classe, Dimitrov défint le fascisme comme "la dictature ouverte et térroriste des éléments les plus réactionnaires, les plus chauvins, les plus impérialistes du Capital financier". Cela va permettre de fonder les Front Populaires (Frente Popular) : alliance des PC avec autres forces socialistes.

Le cas Autrichien : projet national-catholique
Il se distingie de l'exercice fasciste du pouvoir. Le projet s'appui sur l'encyclique Rerum Novarum qui fonde la doctrine sociale de l' Eglise, et qui va avoir des partisans en Autriche, au Portugal et en Espagne. Le Pape Léon XIII condamne le socialisme, défend la propriété privé, et de la hierarchie sociale. Pour le Pape, les corporations doivent résoudre le problème social, et certainement pas la lutte des classes. En 1931, la doctrine socilae de l' Eglise est réaffirmée par Pie XI dans l' encyclique Quadragesimo anno. Pie XI réaffirme le système corporatiste. C'est une doctrine sociale et politique. En 1927, les social-démocrates Autrichien ont été réprimé. Le chef du Gvt Dollfuss interdit tous rassemblement communiste, social-démocrate et nazis. Il gouverne par décrets-lois. Il interdit le Parti Nazis en 1933 et veut "un Etat social chrétien Allemand sur un fondement corporatiste et sous une direction autoritaire forte". Il instaure un Etat autoritaire chrétien. Abolition de la République. L' Autriche est désormais un Etat corporatiste, sans parlement, avec un parti uniuqe, juridictions d'exceptions et camps d'internements comme en Allemagne. L' Etat corporatiste de Dollfuss ne veut pas instaurer un "Homme nouveau" comme les nazis et les communistes.
Mais Dollfuss a afaire à un puissant voisin...Le 25 Juillet 1934 il est abattu par des putchistes nazis, et lui succéde Schussnigg, à qui Hitler va lui imposer de s'aligner sur l' Allemagne. Le NSDAP (parti nazis) est rendu légal. Les nazis entrent au gouvernement, et en Mars 1938, c'est l' Anschluss (annexion de l' Autriche ). Le traité de Versailles avait interdit la réunion entre l' Allemagne et l' Autriche.