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Tous les cours magistraux de Novembre

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Message  Ophélie Mer 1 Déc - 16:03

Voici tous les cours magistraux de Géographie de novembre, à la suite
( cours du : 2, 9, 16, 23, 30 novembre)

_________________________________________________________________________


Géographie : 2 novembre

1) Les différentes étapes du peuplement de la planète

7 phases climatiques :
• Pluviale
• Aride
Après cette 1ere colonisation des régions marquées par aridité, diffusion progressive humanité vers autre continent, surtout Asie, peuplée depuis plusieurs centaines de milliers d’années, les régions arides de l’Asie idem. Vraie contraste entre l Ancien Monde, colonisé précocement, et ceux du nouveau monde (Amérique, Australie) les déserts ont été occupés plus tardivement, dizaines de milliers d’années. Les déserts australiens ont été peuplés il y a seulement 60 000 ans, et l’Amérique, encore + tardivement, grand nord canadien à vu des populations apparaitre il y a 40 000 ans, il y a 12 000 ans pour déserts ouest américains, mexicains, et quelques milliers d’années (2-3) pour les sud américains.
Comment populations ce sont diffusées de l’Asie à l’Amérique ?
A un moment ou le détroit de Béring était émergé, il existait donc passage terrestre entre Sibérie et Alaska. Populations Alaska, Groenland, sont originaires de Sibérie orientale et sont donc relativement récente.

2) Le mode de vie de ces premiers habitants

Ces populations ayant colonisées la planète entière sont des populations nomades (contraires de sédentaires), se déplacent dans l’espace, de chasseurs cueilleurs.
Tous les groupes humaines à l’époque préhistorique et jusqu’ a il y a environ 10 000 ans, tous les groupes humaines pratiquent chasse et cueillette (= on prélève ce qu’on mange sur milieu naturel, pas de transformation, on peut qualifier ce mode de vie de prédation) les archéologue montrent que les régions arides chaudes ont des ressource variées, dans l’Australie centre = bush (brousse) / outback (arrière pays). Les aborigènes se nourrissaient avec variété alimentaire végétale : racines, buissons, herbes, feuilles, graines, fruits, on trouve aussi des traces de champignon, (idem pour le Kalahari, les habitants = bushmen, habitants consomment tous ca + insectes, chenilles, mollusques, œufs d’oiseaux) alimentations végétale, animale : grenouilles, serpents, divers rongeurs. En Australie animal très consommé, le kangourou, chassé par boumerang, ressources importantes, on se déplace en fonction du déplacement de ces animaux et on survit depuis longtemps dans ces régions.

A quelques exceptions prés, ex, au cœur de l’Australie, ce système à quasiment disparu, on ne subvient plus a ces besoins de cette manière, l’agriculture à améliorée les choses.

3) La révolution néolithique
Discontinuité historique fondamentale dans la relation qui associe l’homme a son environnement naturel. Jusqu’alors l’homme prélève sur son milieu naturel ce dont il a besoin, de manière équilibré, par de sur-exploitement. Mais à partir de cette révolution, la relation évolue de manière très rapide, il y a environ 10 000 ans invention de l’agriculture et de l’élevage. Phase révolutionnaire dans l’histoire de l’humanité. Dans une région du moyen orient, appelé le croissant fertile, dans la région du tigre et de l’Euphrate. L’agriculture connait plusieurs foyer, née certainement en Amérique centrale. Mais c’est dans ce secteur que des innovations sont mises au point :

• Phénomène de sédentarisation, ne passent plus leurs temps a se déplacer en fonction des mouvements du gibier, mais construisent des habitats durables.
• La poterie en terre cuite, invention fondamentale car permet 2 choses : la conservation des aliments, et permet aussi de transporter la nourriture, de faire des stocks.
A ce moment qu’on voit apparaitre une sélection d’animaux, végétaux : le blé, le chien, mouton, …
Un ensemble d’innovation qui fait évoluer le rapport hommes/ressources humaines.
Le rapport au temps change également car possibilité de faire des stocks, cultiver, récoltes..
Cette révolution politique se produit à un moment particulier, début de l’Holocène.
Holocène = période géologique commence il y a environ 10 000 ans, phase de réchauffement climatique globale et général, pas régulier, et succède a une période longue et froide, glaciaire, qui avait duré 100 000 ans.
Lien qui existe entre ce réchauffement climatique et invention de l’agriculture ?
Corrélation temporelle, simultanéité entre les deux.

Dans les régions froides la chasse et la cueillette durent beaucoup plus longtemps, parfois jusqu’ a aujourd’hui car agriculture dans les régions froides est parfois impossible. Mais n’empêche pas le développement de civilisations. On parle de civilisation Dorset dans le grand nord canadien, développent des stratégies subtiles pour chasser, ex : la baleine.
Le présence humaine dans grand nord canadien, groenlandais est beaucoup plus importante qu’en Sibérie, ou on pratique l’élevage de renne, qui a permis le développement des populations.

III°) les formes d’adaptation traditionnelles aux contraintes de l’aridité et du froid

Pas de possibilité d’être exhaustif mais possibilité de montrer que ni aridité ni le froid ne sont des contraintes absolues, totalement rédhibitoire à la population humaine. Possibilité d’adaptations.

1) Le nomadisme pastoral : des ressources aléatoires et un mode de vie basé sur l’occupation de vastes territoires.
Nomade vient du grec nomos= pâture naturelle. Nomade = celui qui se déplace de pâture en pâture. Le pasteur nomade = celui qui se déplace avec son troupeau à la poursuite des pâturages naturels, les régions semi arides et arides on vu apparaitre ca. Mais le nomadisme pastoral n’existe pas en Australie ni en Amérique du nord et du sud. Caractérise surtout les déserts de l’ancien monde, Afrique, Asie.
Domestications de 2 animaux surtout : le cheval, et au Sahara & désert d’Asie, le dromadaire, il y a environ 6 000 ans, au moyen orient. Elle a permis une présence humaine dans les désert accrue.
Avantages du dromadaires dans le cadres d’une exploitation de régions chaudes et sèches : particulièrement adapté, peut se priver d’eau pendant longtemps, au moins une semaine. Animal capable d’avoir des réserves d’eau dans la graisse de sa bosse, + 4 poches dans son estomac qui lui servent de gourde. Capable de boire beaucoup d’un coup, plus de 200 litres d’eau en une seule fois. Le matin & soir, il peut parcourir jusque 70km par jour, très endurant, pendant des semaines. Animal qui peut moduler la température de son corps, pas stable, évite dépenses énergétiques, peut varier de 42° dans la journée, à 30° dans la nuit. Adapté a des régions ou les amplitudes thermiques annuels sont souvent très fortes, variables du jour à la nuit. A permis le développement du nomadisme pastoral au Sahara :

• Les Maures, en actuelle Mauritanie
• Les Touaregs
• Centre oriental du Sahara : les Toubous


9 novembre

Comment se forment les pâturages ?
Il suffit d’une averse pour que l’acheb germe, le cycle végétatif de l’acheb est de trois semaines, âpres une averse, 3 semaines âpres une zone de pâturage se constitue. Signifie que cette ressource est rare, irrégularité des pluies, localisation imprévisible. La conséquence première est la nécessité absolue de se déplacer, parfois de longues distances pour les atteindre. Les troupeaux changent constamment d’endroits pour continuer à se nourrir. Les zones les plus arides sont délaissées par les bédouins, celles au cœur du Sahara, mais ils recherchent les zones les plus propices : celles semi arides , ex du Sahel, on cherche aussi les versants montagneux, ex : Hoggar, Tibesti, les montagnes sont généralement plus humides, pluies un peu plus nombreuses, de ce fait des prairies acheb tapissent assez souvent les piémonts des montagnes. Au moment des précipitations, juillet aout septembre, apportés par les vents de Mousson.
Autre lieu recherché : les vallées, parcourues par des cours d’eau, ce qui est recherché dans les plaines, ce sont les zones en creux, cuvette = reg.
Pour le pasteur bédouin il y a une absolue nécessitée de déplacement, ces terrains, parcours sont très grands, très vastes, les bédouins se déplacent sur plusieurs milliers de kms par an, rythmicité, dispersion dans l’espace des pasteurs en été, au moment le plus aride, sec, solstice d’hiver, pas une goutte d’eau, les pasteurs se concentrent dans l’espace la ou il y a de l’eau : oasis, puits…
Bédouins vivent dans des tentes en peaux, de bêtes de chèvres.

2ème type de nomadisme, historique
Qui concerne le désert d’Asie centrale : déserts froids !
Nomadisme des déserts froids d’Asie caractérisé par l’utilisation de chevaux dans les steppes asiatiques, depuis le 1er millénaire av JC ! depuis + de 3000ans. Ne peut parcourir de si grandes distances, nomadisme a du s adapter aux hivers très froids, ces nomades évoluent dans des régions ou la végétation est plus abondante, steppes herbeuses, constantes à longueurs d’années. Les paysages de steppes domines, végétation + abondantes, dans les zones du Lut et Takla-Makan, les zones hyper arides sont délaissées, on ne parcourt pas des milliers de kms par an, troupeaux constituées de chevaux, bœufs, chèvres, chameaux, qui s’adaptent ici au froid, ces nomades asiatiques se déplaces.
Vit dans habitat mobile, les yourtes, tentes recouvertes de nombreuses épaisseurs de tissus, laines, feutre, pour préserver la chaleur de l’habitat.
Le nomadisme pastoral n’existe que dans ‘’l’ancien monde’’ : Afrique et Asie.
Dans les zones régions du monde arides : Amérique, Australie.. on ne pratique pas d’élevage.

Autre forme d’adaptation à l’aridité :

2) L’agriculture traditionnelle
Se développe depuis l’invention de l’agriculture, se développe, se repend.
Cette agriculture peux prendre différentes formes dans les régions arides : les formes agricoles sont reliées directement à la quantité d’eau, il y a un seuil minimal a partir duquel on ne peut plus faire d’agriculture pluviale (= agriculture qui se réalise avec une ressource en eau qui est d’origine atmosphérique, dépends des eaux de pluies) pour la pratiquer il faut 300mm d’eau par an, mêmes les céréales les plus robustes en ont besoin, en dessous et au dessus c’est risqué. Dans région semi arides c’est possible, dans aride et hyper aride pas possible, agriculture mais pas pluviale, elle est forcément irriguée (= maître mot de l’agriculture de ces régions, sans irrigation pas d’agriculture. Se réalise dans les oasis = secteurs ou l’eau est présente, secteurs ponctuels, de l’eau qu’on tire des ressources du sous sol, dans les nappes phréatiques, très nombreuses nappes en dessous de 100m de profondeur au Sahara ! ) l’existence du puits indique la possibilité d’avoir de l’eau, irriguer c’est contrôler l’eau par des moyens techniques divers : petits barrages qui permettent de stocker l’eau, faire des réservoirs, de petits canaux de dérivation, permettent de disperser l’eau dans les champs, cette eau distribuée dans l’espace permet des cultures. Les archéologues montrent que l’irrigation est maitrisée depuis 7000 ans en Mésopotamie, dans la vallée de l’Indus, désert du Thar, ces oasis sont des lieux de luxuriance au milieu du désert, paysages composés de petites parcelles ou on cultive des palmiers dattiers, des arbres fruitiers : abricotiers, amandiers, cultures céréalières, et très important, des cultures fourragères, ont pour objectif de produire du fourrage : herbes qui seront séchées pour alimenter le bétail. Véritables secteurs d’agriculture.

Autre type d’Oasis au Sahara, correspond à des grandes vallées de fleuves, le long de grands cours d’eau, ex : au Nil. On trouve des oasis dans les déserts tempérés, déserts froids, les plantes cultivées ne sont pas les mêmes, le palmier disparait pour d’autres arbres fruitiers. Ces oasis n’existent absolument pas en Australie, mais en Amérique du nord on voit la maîtrise de cette irrigation, deux ethnies amérindiennes : les Pueblos du Nouveau Mexique, et les Anasazi dans le sud de l’Arizona, qui avaient une maitrise très avancée de l’irrigation

L’agriculture pluviale : on ne la trouve que dans les régions semi arides, elle dépend de l’irrigation, on voit apparaitre une courte saison humide, au sahel par exemple 3-4mois de juin à septembre, ou les précipitations sont un peu plus abondantes, permettent agriculture pluviale et donc sédentaire. Deux principaux modes de vie dans ces régions arides (nomades vs sédentaires)

La qualité des sols est assez pauvres, peu de nutriments, la mise en valeur agricole, pas continue, on gratte les sols comme l’araire. Font des réserves alimentaires pour limiter les pertes, famines. Au sahel on cultive le Mil, céréale domestiquée dans la région du fleuve Sénégal, à partir de cette zone la culture c’est diffusée vers l’est. Ces principaux modes de vie pastorales, agricoles en région semi arides, mais dans la réalité ces modes de vie, production interférent, des groupes de pasteurs nomades cultivent, des qu’ils en ont l’occasion, il arrive aussi que les agriculteurs sédentaires possèdent des troupeaux, ces modes de vies sont complémentaires entre pasteurs et agriculteurs, font des échanges.

3) Le commerce caravanier
Concerne aussi uniquement les déserts de l’ancien monde.
Ce commerce caravanier est un commerce à hauts risques, de produits rares, qui doit rapporter gros, donc commerce d’or, d’épice, ivoire, esclaves, réalisé sur de très longues distances, ce font exclusivement sur terre. Dans ces régions il existe une très grande tradition, l’une des plus anciennes caravanes est attestée depuis 5eme siècle avant JC au Sahara, c’est la que ce commerce est le plus florissant dans l’histoire. A partir du 12ème siècle avant JC , ce commerce est très actif, sur 3 routes principales : à comme direction préféré nord/sud, sud/nord, à travers le Sahara, direction méridienne, plusieurs passages, routes à partir du Sahel, 3 routes : une à l’ouest, au centre, à l’est, qui mettent en communication les ressources de l’Afrique tropicale avec la méditerranée. Ville de Tombouctou, ville point de départ des caravanes jusqu’au Maroc, 1000 km de distance, les caravaniers ont une connaissance parfaite des régions qu’ils traversent. Ces oasis sont des points de passage pour les caravanes.

Pour les caravanes asiatiques, il y a la route de la soie, se met en place au 2ème siècle avant JC, part de la ville d’Antioche, jusqu'à la côte Chinoise, échanges intellectuels, religieux, certain nombre d’innovation. Ces caravanes sont sources de grandes richesses c’est une ressource du désert, certain de ces caravaniers ont été à l’origine de création de oasis, à partir de puits. Ce commerce caravanier à aujourd’hui presque totalement disparu, a part le commerce du sel dans le centre du Sahara qui continue à être fait, car aujourd’hui les autres moyens de transports sont beaucoup plus rentables.

4) Quelques informations concernant l’adaptation traditionnelle au froid
Dans les régions froides, le nomadisme est présent. Ces régions sont pourtant également peuplées, très faible densité de peuplement, possible qu’a partir du moment ou on connait parfaitement le milieu, contraintes environnementales font que la moindre erreur peut être fatale. Populations peuvent s adapter a contraintes très fortes, climatiques. Les Inuit appelés Esquimaux car explorateurs européens, vivent dans le grand nord canadien, ont une connaissance parfaite de l’environnement, se traduit par la richesse du vocabulaire pour désigner certaines choses, 30ene de mots pour désigner les glaces maritimes ! alors que nous : Banquise. Ces états de l’évolution de la glace sont connus et nommés. 400 termes lapons pour parler du renne (nord Scandinavie). Toutes les populations du grand nord ont une vision très dynamique de leurs environnements , leurs calendriers d’activité est parfaitement calqué sur les saisons, liens temporels entre les deux. Au moment de l’hiver dans le grand nord canadien, une dizaine de mois, les Inuits se regroupent dans des sortes de villages, cette saison est fondamentale car c est la que les mythes sont transmis, culture orale, les fêtes rituelles ce font autour du chamane. Entre mars et mai, les Inuits font de la chasse en particulier au phoque, sur la banquise, par des trous. Et l’été, un peu moins froid, au dessus de 0, on quitte le campement, vie devient nomade, on se disperse, on cueille et ramasse baies, œufs d’oiseaux, petits fruits qui poussent dans la toundra, on chasse les oiseaux, l’ours, pendant ce court été on fait des réserves, prévisions en vue de l’hiver.

16 novembre

Littérature romanesque de voyage, Pole nord : James Cook, pour le pôle Sud : Amundsen
Ethnographie, Paul Emile Victor, J Malaurie
Donnent une part d’exotisme, images d explorateurs, d aventuriers. J Louis Etienne à complètement traversé l Antarctique, pendant 6 mois, à pied. Valeur aventureuse et aventurière du récit de voyage.

Le tourisme du grand nord est né a la fin du 19eme siècle, a partir des croisières polaires. La 1ere a lieu en 1871, elle part d Europe, et se dirige vers le cap nord de Spitzberg. Développement du tourisme s accélère depuis une 20ene d’année, début des années 90 effondrement de l URSS. Remet sur le marché des brises glaces, bateaux océanographiques qui ont été reconvertis, d ou une infrastructure qui permet une forme véritable d explosion de cette activité. On constate une forte croissance des flux touristiques dans ces régions du grand nord. A partir de la fin 90 on passe de 10 000 touristes par an à 23 000 touristes a l heure actuelle, doublement en 10 ans. Antarctique la région la plus difficile d accès. Ils sont 500 000 a se rendre en Alaska, et 30 000 touristes par an au Spitzberg. Forme d explosion rapide. Quelles sont les formes touristiques de ce tourisme nouveau ? tourisme de croisière, en particulier pour l antarctique, on ne peut y descendre tout le temps, concerne surtout des populations assez âgées car croisières très couteuses, tourisme élitiste, se traduit sous forme terrestre : randonnées d’aventure. Ex : Québec, Laponie, on peut faire du kayak, randonnée équestre, en chien de traineau.. tourisme d aventure, qui concerne des populations plus jeunes, plus confrontés au milieu naturel, moins confortable.
3ème type de tourisme : sur enchère aventurière, pour des sommes exorbitantes, organisent par exemple des chasses a l’ours au Canada…… seulement quelques individus.

Quels sont les impacts de ce tourisme sur les régions arides froides ?

• Conséquences environnementales, multiplication de population, été austral ou boréal, qu’ on voie affluer les tourismes, mais entraine : le piétinement de la toundra, sur la péninsule, pollution. Ce tourisme ce concentre sur 2% seulement des sites côtiers en antarctique, de la péninsule antarctique, et on assiste a un certain nombre de conflits entre guides accompagnateurs souvent locaux, et les touristes, qui se croient tout permis. Entraine des formes de dégradation. Existe aussi des conflits entre touristes et scientifiques, pour les mêmes raisons, forme de rivalité, incompréhension.

• A l ‘échelle globale il existe plusieurs sortes de réponses législatives, pour l antarctique par exemple des réglementations internationales, pour légiférer et conquire ces flux touristiques. Pour le grand nord canadien les choses se passent à l’échelle des états. On assiste a un certain renforcement, meilleur accompagnement des touristes. Formations que suivent les guides sont de plus en plus codifies.

LE TOURISME DANS LES REGIONS CHAUDES

• Au Sahara, et régions chaudes en générales (déserts australien, ouest américain) le tourisme s’y développe aussi. Sahara principalement. Depuis une 20ene d’année environ, multiplication des offres touristiques, il est vrai que ce sahara dans notre imaginaire occidental, évoque des images qui sont de plus en plus positives. Jusqu’ au début des années 90, la majorité de la population voit le Sahara comme folklorique, romantique, ou condescendante. a l heure actuelle imagine en cours d évolution, nos sociétés industrielles sont en crise, ce monde moderne, technique, économique est de plus en plus critiqué, et ce monde moderne est a l origine de différentes crises, dans lesquelles on plonge depuis plusieurs décennies. Dans ce contexte la le désert apparait cette fois ci comme un lieu qui permet de retrouver une certaine authenticité, simplicité, le désert peut apparaitre comme une sorte de refuge contre ce monde rapide stressant, dans lequel on vit. Cette image de plus en plus positive es en rapport avec le développement du tourisme. L image du désert, Sahara associé a image d un monde pure, espaces vierges, le Sahara apparait comme un univers qui s oppose a notre univers quotidien, urbain. Ce Sahara a bénéficié au cours du 20ème siècle d exploration du patrimoine, (ex découvertes de peintures). Ce Sahara présente 2 avantages : proximité géographique avec l Europe, environ 4h de vol depuis paris jusque Tamanrasset au cœur du Sahara algérien. Et aussi soleil toujours la, et hiver suffisamment frais pour ne pas nous indisposer. Au Sahara ce n est pas un tourisme de masse, concerne systématiquement de petits groupes, randonnées, tourisme hyper encadré a pour vocation principale l admiration de l esthétique de paysages, admiration des populations locales. Risque de phénomène de fixation de certaines images.

2) l urbanisation croissante

• Partout dans les déserts on voit ce phénomène d urbanisation accéléré, habite de plus en plus en villes. Le Sahara jusque années 1950 on peut considéré qu’ il s agit d une région sous urbanisée dans le sens ou dans cette région la, jusqu’ aux années 50 une seule ville a la population qui dépasse les 50 000 habitants ! sous urbanisation. Ville saharienne très au nord, ville de Biskra. Aujourd’hui plusieurs dizaines de villes dont pop supérieure a 100 000, souvent d anciennes oasis, mais pas seulement, villes crées de toute pièces surtout pour l exploitation de matières premières. Dans le Sahara algérien, exploitation du pétrole. Plus grande ville du Sahara, capitale de la Mauritanie : Nouakchott. Cette ville compte 700 000 habitants. Tamanrasset 50 habitants en 1905, en 1986 30 000, en 1998 60 000 et on estime aujourd’hui qu’ il y a 100 000 hab. on parle de ville champignon. Au Sahara ce développement des villes est lié a l exploitation des matières premiers et développement des routes, infrastructure de transports, le tourisme dans la région du Hoggar, impulse la croissance autour. On est entrain de construire plusieurs axes, pour traverser complètement le Sahara, construction transsaharienne demande beaucoup de mains d œuvres. En Algérie terrorisme s est développé dans années 70, de la coté vers les milieux intérieurs.

• Problèmes face a cette urbanisation croissante : concentration d individus dans un même lieu demande assez de nourriture eau pour tous. Principale problème : les ressources locales trop faible, on pompe dans les nappes phréatiques, pas d eau en surface mais en profondeur, on creuse et on pompe. Surexploitation des nappes phréatiques. L’eau est livrée par camion citerne dans ces villes. Sont aussi pourvoyeuses de déchet, recyclage naturel très lent, énorme problème de gestion de déchet. Autour de Tamanrasset il y a plusieurs décharges qui entourent la ville.

• Urbanisation dans le grand nord : phénomène observé dans toutes les régions du grand nord, a presque 90% la population du grand nord est urbaine ! forte accélération en 20ans. Les anciens villages sont devenus de petites métropoles régionales, avec un aéroports, écoles, hôpitaux… urbanité moderne, occidentale. Des immeubles se construisent, pas traditionnels, construits en masse, en nombre croissant. Crise du logement, a poussé les états a construire des immeubles. Cette urbanisation a des conséquences : sociales négatives, les anciennes cohabitations connaissent des taux d alcoolémie, suicide, chômage, qui sont le double, triple du reste de la population. Populations déracinées rapidement a fait éclater leurs repères. Ces villes du grand nord sont très vulnérables au réchauffement climatique globale, touche en 1er lieu les déserts froids, ex ville nord ouest Alaska : Shishmaref a du être totalement délocalisée fin 2008 parce que le sol a fondu, la banquise était moins présente depuis quelques décennies, tempêtes plus présentes sur la cote, de ce fait le sol est devenu terriblement instable, risque d engloutissement, destructions.

3) évolution agricole

• Dans le grand nord l agriculture était marginale et le reste.
• Par contre l agriculture est en constante évolution dans les déserts chauds. Changements grâce a l agriculture irriguée, dans toutes les régions chaudes de la planète, irrigation traditionnelle existe depuis 5-6000 ans, mais utilise maintenant des techniques modernes qui permettent l utilisation d outils nouveaux, de pompes, puissantes, mécaniques, permet l exploitation de ressources jusque la inexploitable, ex : nappes phréatiques très profondes. On voit ca dans tout le Sahara, péninsule arabique, dans les états pétroliers du golfe, pastilles vertes correspondent a des champs autour du ‘puits’.

23 novembre

La démographie.

Bon nombre de régions arides sont en Afrique, elles sont donc concernées pas des questions démographiques particulières, très forte croissance démographique qui concerne tous pays d’Afrique, bon nombre de pays d’Asie. Se produit depuis début années 60, certaines populations multipliées par deux en quelques décennies. Pèse très lourdement sur les campagnes, donc plus de bouches à nourrir on essaye donc de faire produire plus à la terre, accroître les rendements. Or, aridité. Ces régions semi-arides sont fragiles, les sols peu épais, et régions peu productives naturellement. Restent assez pauvre pour l’agriculture. Problèmes fondamentaux, conduit à des situations de graves crises :

• environnementale, car surexploitation des pâturages, de plus en plus de bétail, des sols, plus de respect des temps de jachère, les sols s’appauvrissent donc, idem pour la couverture végétale. Plus de nécessité de faire cuire la nourriture, donc surexploitation des arbres pour bruler.

• Crise sociale, augmentation de la pauvreté, du nombre de famines et de ses risques, par conséquent l’impulsion de mouvements, pulsations migratoires, on voit partir de jeunes adultes hommes, quittent les villages, migrent, se dirige vers les villes proches, et parfois plus loin.
Malgré tout, des réponses plus positives, comme par exemple changer les plantes qu’on cultive. Certaines plantes sont favorisées, plantes africaines : le sorgho et le mil. Avantage : pousser vite, cycle de croissance court, très robustes, particulièrement bien adaptées au milieu. Sont importés, en Amérique du sud remplacent des cultures de maïs, de coton.
On voit aussi se développer l’irrigation, développement de l’agriculture irriguée depuis les années 60. Aménagements récents, en particulier autour du Sénégal et du Niger, aménagements réalisés sur les fleuves, dans l’objectif de développer des périmètres de culture. Plus de contrainte en eau, on peut intensifier les cultures, produire plus. Exporter d’avantage de produits.

La disparition en voie d’accélération du nomadisme :
Les déserts se marginalisent, avant régions désertiques surtout de nomadisme pastoral. Maintenant mode de vie très menacé. Depuis environ 1 siècle, plusieurs facteurs se cumulent :

• Fin 19ème, la colonisation par les puissances européennes de l’Afrique. S’est concrètement traduite dans l’espace, par la création de frontières. N’existé pas du tout traditionnellement en Afrique., pas de frontières fixées, très fluide. En 1884, un traité décide de la création de frontières, on découpe le Sahara. Ce découpage à été fatal pour le nomadisme bédouin en général. La création de ces Etats à l’européenne, et la création de frontières, on coupé les circuits des nomades. Normalement se déplacent librement. A partir des années 20, les nouveaux états ont rapidement adoptés des politiques de sédentarisation, nomadisme pas assez moderne. Les états d’Afrique, d Asie, on systématiquement cherché à sédentariser leurs nomades. Ces volontés de sédentariser les nomades, on l’observe de façon très récurrente dans l’histoire de l’humanité. Nomade = homme libre.

• Ce mode de vie est en voie de régression, phase accélérée d’urbanisation. Le commerce caravanier, complètement inadapté à partir du 20ème siècle, ne peut rivaliser avec les nouveaux moyens de transports. Ces caravanes ont complètement disparues, à l’exception de Taoudenni ou on exploite du sel de manière artisanale. Dans le sud de l’Algérie, en plein cœur du Sahara, la route n’y passe pas encore. La caravane du sel en Afrique occidentale.

II°) Une dimension géopolitique des déserts renouvelés

1) Le problème de l’eau

Devient un enjeu géopolitique cruciale, rivalité extrêmes entre divers acteurs, dans l’utilisation de l’eau, et des situations conduisant à des crises extrêmes. Pour évoquer cette question du problème de l’eau, déserts d’Asie centrale, entre la mer Caspienne et la mer d’Aral. C’est la région de Kyzylkoum, en Ouzbékistan . région aride en plein cœur du continent asiatique. C’est un très vaste plaine, cernée de très hauts reliefs montagneux au Sud, désert d’abri, moins de 250mm eau/an, au centre, moins de 50mm, zone hyper aride. Désert tempéré, de moyenne latitude, par conséquent dans ces régions la, les contrastes thermiques sont saisissants dans une année, ex de Kazilinsk, hivers très froids, étés très chauds. Températures records : -30°C -> +40°C. cette région la, est apparue très tôt dans l’histoire, un des berceaux de l’agriculture irriguée, c’est la, avec la Mésopotamie qu’a été inventée des zones irriguées, la mer d’Aral, au creux d’une plaine, vers elle se dirigent deux cours d’eau : Anou Daria et Syr Daria, deux grandes rivières, prennent leurs sources dans ces montagnes du Sud, entre 4000 et 7500m.
Au sud de l’Ouzbékistan, c’est le Tian Chan, très grand massif de montagne. Connaît de très fortes précipitations, c’est la que les rivières prennent leurs sources. Agriculture pluviale risquée dans les régions arides. Est restée cantonnée dans une zone géographique précise, on se sédentarise au pied des montagnes. Les archéologues ont montré que 5000 ans avant JC on voit apparaitre des formes d’irrigation, capter de l’eau et la ramener dans les champs. L’irrigation se développe très tôt, précoce, l’agriculture gagne peu à peu la frange aride. Cette avancée se fait à partir des deux fleuves. Dans ces oasis on cultivait des céréales, adaptées au climat : du blé, de l’orge, des arbres fruitiers, un peu d’élevage. Peu à peu au 3ème et 2ème millénaire avant JC, on voit véritablement apparaître quelque chose qui ressemble à une grande organisation oasienne, états oasiens. Une de ces oasis d’appelle le Khorezm, une des plus vastes et mieux organisées, développé près de la mer d’Aral. On voit se mettre en place ces riches oasis, par lesquelles passent des routes caravanières, lieux de richesses, pouvoirs et prestige. Civilisation hydraulique vivait en accord avec un nomadisme diffus. Autre oasis : Samarkand, relai sur la route de la Soie. L’organisation oasienne à perdurée pendant des milliers d’années, l’organisation à perdurée jusqu'à la fin du 19ème puis grosse rupture, 1885 conquête Russe en Asie centrale, et bouleversement radical dans l’organisation de l’agriculture de ces régions.

L’Ouzbékistan devient un état agricole, spécialisé dans l’agriculture, favorisée par l’Etat soviétique, se trouve au Sud de l’Urss, caractère très méridional, hivers très froids et étés très chauds. Possède donc des terres chaudes l’été, pas le cas ailleurs en Urss. Favorise la spécialisation agricole, rationalisation de l’espace. On développe des cultures spécifiques, monocultures, qui faisaient défaut : le riz, le coton, le tabac. L’état soviétique se lance dans un programme hydraulique absolument titanesque, a eu pour objectif de transformer le désert, à fait construire des ouvrages très impressionnants, barrages, centaines de kms de canaux, environ 200 000kms, 90 000 stations de pompage ont été construites, 50 gigantesques barrages mis en place sur ces deux cours d’eau, programme extrêmement important. Cette extraordinaire transformation de l’environnement s’est traduite par des ponctions faites sur les cours d’eau. De nos jours sont presque à sec ! crise environnementale, touche l’Ouzbékistan et les pays limitrophes, ou les deux fleuves prennent leurs sources : la Chine. Tensions de part et d’autres de la frontière liée à cette surexploitation des eaux.

2) Les nouvelles routes Arctiques

Routes maritimes qui n’existaient pas il y a peu de temps. Routes, chemins potentielles qu’on envisage de développer dans le grand nord Canadien, le Nord de la Russie. Nouvelles routes envisageables, parce que la banquise l’été fond plus vite, et laisse et mer libre des zones qui avant étaient glacées : réchauffement climatique. Laisser envisager de faire transiter des richesses par routes maritimes. Avantages : réduisent très fortement le kilométrage. Ressources qui seraient acheminées :

• Ressources minières, énergétiques, surtout grand nord Canadien, Alaska ; ruée vers l’or 20ème. Riche au point de vue des minerais, mais également exploitation de pétrole, on achemine jusque la par voies terrestres, oléoducs, de l’Alaska aux états de l’ouest américain. Le sous sol de la mer de Barentsz est riche en gaz, à l’origine de tension très vives entre Norvège et Russie. On se bataille sur la limite des territoires. L’exploitation de ces ressources est très couteuses, car régions éloignées des foyers de peuplement, pas de routes, car il fait très froid, été courts, le sol est gelé en permanence, difficile de creuser des mines. Problème avec les populations locales, groupes culturels anciens, autochtones, amérindiens, présents avant la colonisation. Des concessions territoriales, compensations financières sont faites, elles n’ont pas le choix.
30 novembre

Ces routes maritimes répondent a trois principes :

• Principe de réalité, ce commerce la, ce trafic maritime minéralier, est un trafic ancien, banal, trafic qui correspond a un trafic de combustible, de charbon, et un certain nombre de villes, villages dans le monde arctique participait déjà à l’acheminement par la mer de ces matières exploitées dans le grand nord. Petits ports, routes commerciales.

• Principe lié à la qualité technique des navires, grands progrès ces dernières années, ces bateaux sont adaptés aux changements de la banquise, la formation des équipages est de plus en plus pointue et les compétences, savoirs faires techniques et humaines permettent ce type d’ouverture et passages. Ces navires sont des brises glaces. Capables d’avoir en temps réel des informations sur l’état de la glace. Régions éloignés des centres importants.

• Principe de vulnérabilité de ces routes maritimes, lié a deux choses : fragilité de l’environnement naturel, région du grand Nord, environnements fragiles, susceptibles d’évoluer, d’être dégradés très rapidement, phénomènes d’érosion, dans ces zones fragiles, nombre de navires va croître de façon exponentielle.
Accroissement de la présence humaine rend ces routes très vulnérables. Réponse envisagée politique :
Pour essayer d’arranger les choses, politique dite de sanctuarisation de certaines zones du grand nord. Il s’agit d’identifier et de cerner des zones que l’on va chercher à protéger, création de par cet réserves naturelles, plus ponctuellement des sites classés, pour des questions de fragilité, richesse biologique, beauté des paysages… Bien évident néanmoins que cette sanctuarisation n’empêchera pas la surexploitation de certains espace, passage de navires nombreux, risque de pollution ne sera donc pas écarté, car politique très ciblée.

3) De nouvelles sources d’énergie : Récolter la chaleur du Désert ??
Il existe depuis quelques années un projet à l’échelle Européenne, projet Desertec, pas encore concrètement matérialisé, à comme idée d’exploiter l’énergie solaire du Sahara, on pourrait dans un futur hypothétique en installant des centrales thermiques solaires, les promoteurs de ce projet, image qu’a terme, ces centrales pourraient produire environ 1/7 des besoins européens. Le Sahara est le plus grand réservoir d’énergie solaire au monde. Les journées nuageuses sont rares.
Récolter l’énergie, la chaleur du désert est une expérience qui à déjà été menée aux Etats Unis, dans le désert du Mojave, au sud de la Californie, ensoleillement assez fort, très proche de Los Angeles. Au cours et à la fin des années 80, les résultats sont bons, expériences à succès, de coût de l’énergie produite a diminué, expérience concluante, néanmoins les Etats Unis n’ont pas développé d’avantage ce type d’expérience, le gouvernement fédéral à préféré tourner le dos à ce type d’énergie. Avantages de ce type de centrale (pour les promoteurs) : N’utilisent pas de combustibles coûteux, l’énergie solaire est gratuite, pas polluante, qualité du coût et de l’absence de pollution. Contrairement à une centrale nucléaire, pas de risques d’accidents. Pas de déchets radioactifs, pas de rétroaction sur les climats. Ne participerait pas au réchauffement climatique.
Développement de ces techniques faites pas un allemand dans les années 70, mais n’ont pas donné de résultats probants, pas de centrales thermiques en Europe, surement à cause du climat peu propice à ce type de production. Désintérêt total jusque 2005. Mais la flambée des prix du pétrole, problèmes environnementaux, médiatisation des problèmes, cette question redevient d’actualité. Ce projet finit par prendre forme. Inconvénients de ce genre d’infrastructure : certains craignent que les Etats sahariens soient noyautés par le terrorisme, et craignent dans la viabilité et la permanence dans la fourniture en électricité. Coutent cher, autant que le nucléaire. Certains le considèrent comme un projet mégalomane, européocentrique. Critique d’une confiance aveugle dans la technologie qui permet une fuite en avant dans la possibilité de la consommation des énergies. Critique de la technologie qui va permettre d’inventer de nouvelles solutions pour pousser les individus à la consommation.
On appel les concepteurs de Desertec les ‘’rois soleil’’

III°) L’affirmation des acteurs locaux.

On assiste à l’heure actuelle à un double mouvement : globalisation, ces régions qui vivaient en dehors, à l’écart de tout sont pleinement intégrées à l’économie du monde, de plus en plus de reportages sur ces régions, médiatisation tout à fait globaliser, et l’affirmation des acteurs à l’échelle locale, échelle mondiale, les deux phénomènes, événements sont liés dans liens cause/effet.

1) Comparaison entre la situation au Groenland et au Nunavut

a) Entre ces deux régions du grand nord, écart de statuts et de pouvoirs politiques.
En effet, au Groenland, situation d’autonomie depuis 1979 ; et a été le model pour les politiques Inuits, dans la définition d’une politique Inuit arctique. Avait été colonisé par les Danois à la fin du 18ème siècle. Ils ont menés une politique qui à évolué dans le temps. Dans un premier temps, ils ont cherchés à limiter les échanges entre Inuits et Européens. Cette politique à été un échec. A partir du 20ème on constate phénomène de scolarisation et formation d’une véritable élite locale. On assiste à l’émergence précoce d’une cause de courant autonomiste. Amène le Groenland à devenir une province danoise en 1953 et accède à l’autonomie en 79. Depuis 85 ce développement économique est assez fragile, repose avant tout sur la pèche mais aussi de plus en plus sur le tourisme, voie de fort développement, on tente aussi des expériences d’élevage, bovins, mais on constate qu’il reste néanmoins dépendant du Danemark et des transferts économiques. Le Groenland est véritablement un laboratoire d’expérience politique pour les Inuits. Cette population doit faire face à de nouveaux défis, de certaines activités économiques, population de environ 60 000 personnes. Politique active
Le Nunavut, est un Territoire canadien, entité administrative, Inuit, une des grandes questions géographiques du Canada actuel. Crée en 1999, il regroupe environ 20 000 Inuits, 1ère fois dans l’histoire Inuit qu’un territoire officiel est reconnu. Les habitants sont de grands alliers, réguliers, du gouvernement canadien, parce que le gouvernement permet une véritable autonomie polaire. Est en partie géré par les Inuits. On à chercher à favoriser le développement économique, démographique.

b) Les populations Inuits du Groenland, du Nunavut, mais élargie à l’Alaska, à La Sibérie, à la Scandinavie, appelés les Sâmes, revendiquent une appartenance commune, à l’Inuit Cirumpolar Conférence (ICC) crée en 1977, organisation qui veut défendre les intérêts des Inuits au delà des frontières d’Etats, supra Etatique et continentale, dans différents domaines : culturels, économiques, écologiques. Devient un levier politique efficace, joue un certain rôle à l’échelle mondiale, c’est un acteur du monde arctique, dont on entend la parole. L’ICC joue un rôle certain dans tout ce qui attrait à la question du développement durable, porte parole dans les problèmes environnementaux, lieu ou les élites polaires peuvent se faire entendre. Cette conférence cherche aussi à défendre les biens des autochtones, leurs ressources, les modes de vie, de développement à l’intérieur de chacun de ces territoires.

c) Néanmoins il existe une discussion entre ces élites polaires et leurs velléités en matière d’écologie, et la réalité économique et sociale de ces mondes boréals. Depuis 1983 l’ICC affirme que la défense de l’environnement polaire est la principale source de sa légitimité. Mais cette volonté de défendre l’environnement polaire doit composer avec certains éléments de la réalité et certaines contradictions que l’on peut observer. D’un côté ces élites politiques boréales, acteurs locaux, doivent répondre à des situations sociales qui sont des situations de crises, à l‘échelle des Etats sont des populations pauvres, fort taux de chômage, de suicide, alcoolémie, les élites locales doivent répondre aux problèmes de ces situations d’un côté et par ailleurs défendre des droits, de prélever des ressources, minerais, espèces protégées (phoques..) mais doivent aussi s’ouvrir à l’économie mondiale, grandes entreprises pétrolières etc. ces élites sont partagées entre problèmes locaux et problème d’ouverture au monde.

Ophélie
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