CM 7 : De la libération à 1958 (M.Leymarie)
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CM 7 : De la libération à 1958 (M.Leymarie)
Chapitre 7 : De la libération à 1958.
Peu de temps après la Libération, de Gaulle déclare que le régime Vichy « est nul et non avenue », ainsi il refuse l'administration de la France par les américains car il estime que la souveraineté française doit être prise en compte, de même que le franc et pas une autre monnaie.
De Gaulle choisi de s'installer au ministère de la guerre, de cette façon il marque la continuité entre le dernier gouvernement légitime où il était sous secrétaire à la guerre.
I)La recherche d'un nouvel équilibre politique (1944-1946).
1)Le rétablissement de la légalité républicaine face au PCF.
La situation politique est complexe, le PC contrôle les FFI (Forces Françaises de l'Intérieure) ainsi que les CDL (Comités Départementaux de Libération) et les CLL (Comités Locaux de Libération).
Le PC dispose aussi d'une force militaire, les Francs Tireurs et Partisans et les milices patriotiques.
L'administration autoproclamée des CDL dans les départements menace d'établir un contre pouvoir, en réaction, de Gaulle effectue des tournées en province pour réaffirmer l'autorité de l'État.
En octobre 1944, de Gaulle dissout les milices patriotiques et amnistie le déserteur Thorez, ainsi, Mauric Thorez rentre en France et reconnaît l'autorité de De Gaulle.
Le 9 septembre 1944, le général de Gaulle forme un nouveau gouvernement d'unanimité nationale en associant les forces politiques traditionnelles et les composantes de la résistance (ce gouvernement sera reconnu pas les alliés le même mois) .
En janvier 1945, Thorez contraint le PC à s'incliner, les CDL comme contre pouvoir et les milices patriotiques sont abandonnés.
2)De l''épuration sauvage à l'épuration légale (française puis internationale).
En mai 1944, une épuration sauvage commence, la population française se venge de la milice et des nazis qui s'étaient livrés à des exactions sur les civils. Environs 9000 exécutions illégales sont perpétrés par les civils, certains femmes sont tondus (voir lynchée)
Le gouvernement canalise l'épuration, les collaborateurs sont punis par l'indignité nationale, c'est à dire la privation des droits civils et politiques.
En novembre 1944, on crée la Haute Cour de Justice qui instruit les responsables de Vichy comme Pétain (gracié de par son age) et Laval (condamné à mort).
*Les 4 types d'épurations :
-Une épuration administrative, 30 000 fonctionnaires sont sanctionnés (parfois révoqués).
-Une épuration militaire, la justice condamne les crimes de guerres et fait exécuter 800 personnes.
-Une épuration économique, certains entrepreneurs comme Renault subissent des nationalisations car ils se sont enrichies grâce à l'Allemagne ou ont fait du marché noir.
-Une épuration culturelle touche en particulier Guitry, Arletty et Robert Brasillach (rédacteur en chef du journal antisémite « Je suis partout », il disait « Il faut se séparer des juifs en bloque et ne pas garder les petits »). Des journaux sont interdits de publication.
Cette épuration (avec beaucoup d'amnistie) rappelle que la démocratie est le régime de la France.
Au total 95 000 français sont déshonorés par voix pénal (indignité nationale).
D'autres français comme Bousquet, Touvier, Leguay et Papon sont poursuivis de crimes contre l'humanité au procès de Nuremberg.
3)Les réformes sociales et de structures :
Les effets de la guerres sont importants : baisse de salaires, inflation, problème de ravitaillement.
Le ministre de l'Économie, Pierre Mendès France veut une politique de rigueur (bloquer les salaires) alors que René Pleven préfère un emprunt d'État. De Gaulle tranche en faveur de Pleven ce qui mène à la démission de Mendès France.
A la libération, le gouvernement crée les comités d'entreprises et généralise la Sécurité sociale, elle s'occupe des allocations familiales et couvre les risques maladie, invalidité, vieillesse, accident du travail et décès.
*De nombreuses nationalisations :
En avril 1946, l'État crée EDF/GDF (nationalise les Houillères du nord et Charbonnage de France).
L'État nationalise la banque de France et 4 autres banques (Crédit Lyonnais, la Société Générale...).
Il y aussi des nationalisations sanctions contre Renault en particulier (pour collaboration).
L'économie française n'est plus libérale, c'est une économie mixte avec l'État qui contrôle les services publiques et une grande partis de la finance.
4)Les forces politiques à la Libération.
Le 23 août 1939, c'est la signature du pacte germano-soviétique qui mène en septembre à la dissolution du PC. Mais le Parti communiste réapparait plus fort de par son rôle dans la résistance, d'ailleurs le programme du PC est celui du CNR.
La SFIO était le parti de Léon Blum avant qu'il soit déporté, dorénavant le secrétaire général c'est Daniel Mayer (qui laisse sa place à Guy Mollet en 1946). Les socialistes sont aussi renforcés grâce à leurs rôle de résistants mais ils refusent la fusion avec le PC (qui aurait été une absorption).
Le Parti radical s'étiole car il était le pilier de la 3éme République qui a mis Pétain au pouvoir, c'est la même chose pour la droite qui à soutenue Vichy, la Fédération Républicaine est désertée.
Le PSF (Parti social français) du Colonel François de la Roque (fondateur du « réseaux Klan » pendant la Résistance) devient le PRSRF (Parti républicain social de la réconciliation française) mais il n'a pas beaucoup de poids.
*En 1945, deux mouvements sont issus de la résistance :
-L'UDSR (Union démocratique sociale et républicaine) est une sorte de parti travailliste qui dépasse la question religieuse entre le PC et la droite. Ces leaders sont René Pleven et François Mitterrand.
-Le MRP (Mouvement Républicain Populaire) est la formation la plus proche de De Gaulle, sa proximité avec la droite lui vaut le surnom de « Machine à Recycler les Pétinistes ».
Elle est ouverte sur le plan social mais elle est anticommuniste, chrétienne et démocrate. Ses leaders sont Bidault, Schuman ou encore François de Menthon...
5)Les élections de 1945.
Le 21 octobre 1945, c'est la première élection au suffrage universel ouvert aux femmes, les français approuvent à 66% la création d'une assemblée constituante et vote aux législatives le même jour.
C'est un renouvellement politique, 4/5 des élus n'étaient pas des élus de la 3éme République.
Le PC obtient 26,8% des voix, suivi des socialistes 24,1% et du MRP 24,1%.
De Gaulle est appelé à former un nouveau gouvernement mais refuse d'offrir des ministères régaliens au PC (en dédommagement le PC reçoit 5 ministères). Le Général pense que l'exécutif doit gouverner mais les députés veulent que ça soit l'Assemblée, constatant « le retour du régime des partis », de Gaulle démissionne le 20 janvier 1946 en espérant être rappelé.
II)Naissance et vie de la IVéme République (1946 à 1958).
1)Le tripartisme et la naissance de la IVéme République :
Le 23 janvier 1946, le PC, la SFIO et le MRP signent la charte du tripartisme et se partagent les ministères sauf que le premier projet de constitution est rejeté. Une seconde assemblée constituante est élue avec le MRP en tête (PC et SFIO juste derrière).
Le 16 juin 1946, de Gaulle essai d'influencer l'Assemblée constituante avec son discours de Bayeux : il propose un régime présidentiel (un régime stable avec un exécutif fort).
Le 13 octobre 1946, la constitution est acceptée par référendum (plus d'un 1/3 des français l'acceptent, un autre 1/3 la refuse) et lors des législatives le PC a un score record (29% des voix).
En janvier 1947, le président de la République élu est Vincent Auriol et le président du Conseil nommé est Paul Ramadier, c'est le véritable début de la IVéme République.
2)L'opposition de De Gaulle et des communiste au gouvernement :
Le 7 avril 1947, de Gaulle lance le RPF (Rassemblement du Peuple Français) qui remporte largement les municipales tandis que les communistes, s'opposant au gouvernement à cause de la guerre froide, sont remerciés par Ramadier de leurs poste de ministres (fin du tripartisme).
Une nouvelle alliance se forme entre la SFIO, le MRP et l'UDSR (la Troisième force).
3)La Troisième force (SFIO, MRP et UDSR) et le gouvernement Pinay.
Les radicaux s'opposent aux socialistes sur des questions économiques tandis que le PC et le RPF s'opposent au gouvernement, en parallèle des grèves éclatent et les gouvernements sont instables.
En 1950, la gouvernement de George Bidault vote le SMIG (ancêtre du SMIC).
En juin 1951, pour ne par perdre la majorité la loi électorale est changée mais le MRP perd quand mêmes les élections. Les gouvernements sont renversés et les socialistes entrent dans l'opposition.
En 1952, le président de la République Auriol appel Antoine Pinay comme président du Conseil, c'est un tournant car Pinay était membre du conseil nationale de Vichy (anciennement inéligible).
Pinay se présente comme au dessus des partis, il met en place un grand emprunt indexé sur l'or mais il est renversé par son manque de résultat en Algérie.
4)Le gouvernement Pierre Mendès France.
Le 18 juin 1954, Pierre Mendès devient président du Conseil, il règle le conflit indochinois avec un plan de paix (Le Vietnam se voit diviser en 2 : Vietnam du nord communiste et Vietnam du sud).
Il règle aussi le soucis de la CED (Communauté Européenne de Défense), une armée européenne qui comprenait des forces allemandes ce qui empoisonnait vie politique française depuis des années.
Le 2 févriers 1955, il est renversé par l'Assemblée nationale car des attentats algériens sont perpétrés en France métropolitaine.
5)La fin de la IVéme République (Faure, Mollet et de Gaulle).
Edgar Faure succède à Mendès et doit faire face à Pierre Poujade, un nationaliste antiparlementaire et antisémite qui fait 12,6% des voix le 2 janvier 1956.
Parmi les députés poujadistes députés il y a le jeune Jean-Marie le Pen.
Le 1er février 1956, le socialiste Guy Mollet devient président du Conseil.
En 1956, il offre l'indépendance au Maroc et à la Tunisie ainsi que l'autonomie à l'AEF et à l'AOF avec la loi Defferre. Il participe aussi au fiasco de Suez.
En 1957, il met en place le CEE (Communauté Économique Européenne) avec le traité de Rome
Il n'a pas de majorité pour gouverner, la guerre d'Algérie crée l'instabilité de l'Assemblée nationale.
Le13 juin 1957, Guy Mollet est renversé.
Le 1er juin 1958, de Gaulle devient président du Conseil malgré le refus de Mendès, de Mitterrand et du PC. Le lendemain le Général reçoit les pleins pouvoirs, c'est la mort de la IVéme République.
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Note : Les cours que je donne sont tout à fait imprimables et ils sont mêmes mis en forme pour prendre le moins de place possible sur une feuille.
Copier (Ctrl+C) le cours en entier, puis coller (Ctrl+V) dans un logiciel de traitement de texte (OpenOffice, Word...). Imprimer.
Sur des feuilles, ce cours fait 2 pages dont une recto/verso.
Si vous voyez des fautes, des oublis ou des erreurs historiques, merci de me prévenir par MP (Message privé) ou en commentant si c'est vraiment indispensable.
Peu de temps après la Libération, de Gaulle déclare que le régime Vichy « est nul et non avenue », ainsi il refuse l'administration de la France par les américains car il estime que la souveraineté française doit être prise en compte, de même que le franc et pas une autre monnaie.
De Gaulle choisi de s'installer au ministère de la guerre, de cette façon il marque la continuité entre le dernier gouvernement légitime où il était sous secrétaire à la guerre.
I)La recherche d'un nouvel équilibre politique (1944-1946).
1)Le rétablissement de la légalité républicaine face au PCF.
La situation politique est complexe, le PC contrôle les FFI (Forces Françaises de l'Intérieure) ainsi que les CDL (Comités Départementaux de Libération) et les CLL (Comités Locaux de Libération).
Le PC dispose aussi d'une force militaire, les Francs Tireurs et Partisans et les milices patriotiques.
L'administration autoproclamée des CDL dans les départements menace d'établir un contre pouvoir, en réaction, de Gaulle effectue des tournées en province pour réaffirmer l'autorité de l'État.
En octobre 1944, de Gaulle dissout les milices patriotiques et amnistie le déserteur Thorez, ainsi, Mauric Thorez rentre en France et reconnaît l'autorité de De Gaulle.
Le 9 septembre 1944, le général de Gaulle forme un nouveau gouvernement d'unanimité nationale en associant les forces politiques traditionnelles et les composantes de la résistance (ce gouvernement sera reconnu pas les alliés le même mois) .
En janvier 1945, Thorez contraint le PC à s'incliner, les CDL comme contre pouvoir et les milices patriotiques sont abandonnés.
2)De l''épuration sauvage à l'épuration légale (française puis internationale).
En mai 1944, une épuration sauvage commence, la population française se venge de la milice et des nazis qui s'étaient livrés à des exactions sur les civils. Environs 9000 exécutions illégales sont perpétrés par les civils, certains femmes sont tondus (voir lynchée)
Le gouvernement canalise l'épuration, les collaborateurs sont punis par l'indignité nationale, c'est à dire la privation des droits civils et politiques.
En novembre 1944, on crée la Haute Cour de Justice qui instruit les responsables de Vichy comme Pétain (gracié de par son age) et Laval (condamné à mort).
*Les 4 types d'épurations :
-Une épuration administrative, 30 000 fonctionnaires sont sanctionnés (parfois révoqués).
-Une épuration militaire, la justice condamne les crimes de guerres et fait exécuter 800 personnes.
-Une épuration économique, certains entrepreneurs comme Renault subissent des nationalisations car ils se sont enrichies grâce à l'Allemagne ou ont fait du marché noir.
-Une épuration culturelle touche en particulier Guitry, Arletty et Robert Brasillach (rédacteur en chef du journal antisémite « Je suis partout », il disait « Il faut se séparer des juifs en bloque et ne pas garder les petits »). Des journaux sont interdits de publication.
Cette épuration (avec beaucoup d'amnistie) rappelle que la démocratie est le régime de la France.
Au total 95 000 français sont déshonorés par voix pénal (indignité nationale).
D'autres français comme Bousquet, Touvier, Leguay et Papon sont poursuivis de crimes contre l'humanité au procès de Nuremberg.
3)Les réformes sociales et de structures :
Les effets de la guerres sont importants : baisse de salaires, inflation, problème de ravitaillement.
Le ministre de l'Économie, Pierre Mendès France veut une politique de rigueur (bloquer les salaires) alors que René Pleven préfère un emprunt d'État. De Gaulle tranche en faveur de Pleven ce qui mène à la démission de Mendès France.
A la libération, le gouvernement crée les comités d'entreprises et généralise la Sécurité sociale, elle s'occupe des allocations familiales et couvre les risques maladie, invalidité, vieillesse, accident du travail et décès.
*De nombreuses nationalisations :
En avril 1946, l'État crée EDF/GDF (nationalise les Houillères du nord et Charbonnage de France).
L'État nationalise la banque de France et 4 autres banques (Crédit Lyonnais, la Société Générale...).
Il y aussi des nationalisations sanctions contre Renault en particulier (pour collaboration).
L'économie française n'est plus libérale, c'est une économie mixte avec l'État qui contrôle les services publiques et une grande partis de la finance.
4)Les forces politiques à la Libération.
Le 23 août 1939, c'est la signature du pacte germano-soviétique qui mène en septembre à la dissolution du PC. Mais le Parti communiste réapparait plus fort de par son rôle dans la résistance, d'ailleurs le programme du PC est celui du CNR.
La SFIO était le parti de Léon Blum avant qu'il soit déporté, dorénavant le secrétaire général c'est Daniel Mayer (qui laisse sa place à Guy Mollet en 1946). Les socialistes sont aussi renforcés grâce à leurs rôle de résistants mais ils refusent la fusion avec le PC (qui aurait été une absorption).
Le Parti radical s'étiole car il était le pilier de la 3éme République qui a mis Pétain au pouvoir, c'est la même chose pour la droite qui à soutenue Vichy, la Fédération Républicaine est désertée.
Le PSF (Parti social français) du Colonel François de la Roque (fondateur du « réseaux Klan » pendant la Résistance) devient le PRSRF (Parti républicain social de la réconciliation française) mais il n'a pas beaucoup de poids.
*En 1945, deux mouvements sont issus de la résistance :
-L'UDSR (Union démocratique sociale et républicaine) est une sorte de parti travailliste qui dépasse la question religieuse entre le PC et la droite. Ces leaders sont René Pleven et François Mitterrand.
-Le MRP (Mouvement Républicain Populaire) est la formation la plus proche de De Gaulle, sa proximité avec la droite lui vaut le surnom de « Machine à Recycler les Pétinistes ».
Elle est ouverte sur le plan social mais elle est anticommuniste, chrétienne et démocrate. Ses leaders sont Bidault, Schuman ou encore François de Menthon...
5)Les élections de 1945.
Le 21 octobre 1945, c'est la première élection au suffrage universel ouvert aux femmes, les français approuvent à 66% la création d'une assemblée constituante et vote aux législatives le même jour.
C'est un renouvellement politique, 4/5 des élus n'étaient pas des élus de la 3éme République.
Le PC obtient 26,8% des voix, suivi des socialistes 24,1% et du MRP 24,1%.
De Gaulle est appelé à former un nouveau gouvernement mais refuse d'offrir des ministères régaliens au PC (en dédommagement le PC reçoit 5 ministères). Le Général pense que l'exécutif doit gouverner mais les députés veulent que ça soit l'Assemblée, constatant « le retour du régime des partis », de Gaulle démissionne le 20 janvier 1946 en espérant être rappelé.
II)Naissance et vie de la IVéme République (1946 à 1958).
1)Le tripartisme et la naissance de la IVéme République :
Le 23 janvier 1946, le PC, la SFIO et le MRP signent la charte du tripartisme et se partagent les ministères sauf que le premier projet de constitution est rejeté. Une seconde assemblée constituante est élue avec le MRP en tête (PC et SFIO juste derrière).
Le 16 juin 1946, de Gaulle essai d'influencer l'Assemblée constituante avec son discours de Bayeux : il propose un régime présidentiel (un régime stable avec un exécutif fort).
Le 13 octobre 1946, la constitution est acceptée par référendum (plus d'un 1/3 des français l'acceptent, un autre 1/3 la refuse) et lors des législatives le PC a un score record (29% des voix).
En janvier 1947, le président de la République élu est Vincent Auriol et le président du Conseil nommé est Paul Ramadier, c'est le véritable début de la IVéme République.
2)L'opposition de De Gaulle et des communiste au gouvernement :
Le 7 avril 1947, de Gaulle lance le RPF (Rassemblement du Peuple Français) qui remporte largement les municipales tandis que les communistes, s'opposant au gouvernement à cause de la guerre froide, sont remerciés par Ramadier de leurs poste de ministres (fin du tripartisme).
Une nouvelle alliance se forme entre la SFIO, le MRP et l'UDSR (la Troisième force).
3)La Troisième force (SFIO, MRP et UDSR) et le gouvernement Pinay.
Les radicaux s'opposent aux socialistes sur des questions économiques tandis que le PC et le RPF s'opposent au gouvernement, en parallèle des grèves éclatent et les gouvernements sont instables.
En 1950, la gouvernement de George Bidault vote le SMIG (ancêtre du SMIC).
En juin 1951, pour ne par perdre la majorité la loi électorale est changée mais le MRP perd quand mêmes les élections. Les gouvernements sont renversés et les socialistes entrent dans l'opposition.
En 1952, le président de la République Auriol appel Antoine Pinay comme président du Conseil, c'est un tournant car Pinay était membre du conseil nationale de Vichy (anciennement inéligible).
Pinay se présente comme au dessus des partis, il met en place un grand emprunt indexé sur l'or mais il est renversé par son manque de résultat en Algérie.
4)Le gouvernement Pierre Mendès France.
Le 18 juin 1954, Pierre Mendès devient président du Conseil, il règle le conflit indochinois avec un plan de paix (Le Vietnam se voit diviser en 2 : Vietnam du nord communiste et Vietnam du sud).
Il règle aussi le soucis de la CED (Communauté Européenne de Défense), une armée européenne qui comprenait des forces allemandes ce qui empoisonnait vie politique française depuis des années.
Le 2 févriers 1955, il est renversé par l'Assemblée nationale car des attentats algériens sont perpétrés en France métropolitaine.
5)La fin de la IVéme République (Faure, Mollet et de Gaulle).
Edgar Faure succède à Mendès et doit faire face à Pierre Poujade, un nationaliste antiparlementaire et antisémite qui fait 12,6% des voix le 2 janvier 1956.
Parmi les députés poujadistes députés il y a le jeune Jean-Marie le Pen.
Le 1er février 1956, le socialiste Guy Mollet devient président du Conseil.
En 1956, il offre l'indépendance au Maroc et à la Tunisie ainsi que l'autonomie à l'AEF et à l'AOF avec la loi Defferre. Il participe aussi au fiasco de Suez.
En 1957, il met en place le CEE (Communauté Économique Européenne) avec le traité de Rome
Il n'a pas de majorité pour gouverner, la guerre d'Algérie crée l'instabilité de l'Assemblée nationale.
Le13 juin 1957, Guy Mollet est renversé.
Le 1er juin 1958, de Gaulle devient président du Conseil malgré le refus de Mendès, de Mitterrand et du PC. Le lendemain le Général reçoit les pleins pouvoirs, c'est la mort de la IVéme République.
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Note : Les cours que je donne sont tout à fait imprimables et ils sont mêmes mis en forme pour prendre le moins de place possible sur une feuille.
Copier (Ctrl+C) le cours en entier, puis coller (Ctrl+V) dans un logiciel de traitement de texte (OpenOffice, Word...). Imprimer.
Sur des feuilles, ce cours fait 2 pages dont une recto/verso.
Si vous voyez des fautes, des oublis ou des erreurs historiques, merci de me prévenir par MP (Message privé) ou en commentant si c'est vraiment indispensable.
Haorou- Messages : 63
Date d'inscription : 28/10/2010
Age : 34
Localisation : Lille (59000) "Porte de Douai"
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