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Chapitre 24, Les grandes forces politiques française de l'entre deux guerres

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Message  Scalp Jeu 9 Déc - 9:32

Chapitre 24
Les Grandes forces politiques de l'entre deux guerres.

1)La gauche
a) Le parti Radical (1901)

*Le plus «centriste des partis de gauche», pivot de la vie politique française sous la 3ème République.
*Sur les 42 Gouvernements de 1919 à 1940, les radicaux en dirigèrent 13. Ils constituaient fréquemment l'axe d'une majorité.
*Idéologie = philosophes du 18ème, règne de la raison ; héritage de la Révolution française et les principes de 1789 ( liberté, égalité, justice étaient pour eux les dogmes absolus).
*Contre le droit de vote aux femmes car peur que ces dernières rejoignent un électorat très clérical, donc peur pour le principe de laïcité.
*Défenseur des petits contre les grands, des classes laborieuses et moyennes contre le Grand Capital ( Hérriot: «Le mur d' argent» ).
Contradiction au point de vue idéologique : point de vue social encore de gauche,mais s'encrait de plus en plus dans le camp modéré par les théories économiques ( propriété privé).
Deux présidences: Herriot de 1919-1926 et de 1931-1936, Daladier de 1927-1931 et de 1936-1940.
*deux faiblesses : peu de ressources financières et aucun journal attitré.
*Hommes importants au sein du parti : Herriot, Daladier, Caillaux, Chautemps.

b) Parti socialiste SFIO.

*ne regroupé pas tout le socialisme français.
*Malgré la scission du Congrès de Tours en 1920, la SFIO est la plus importante formation socialiste.
*Formation politique réformiste ne voulant pas rester dans le ligne strictement révolutionnaire des communistes.
*Adopte tout de même le principe de lutte des classes, socialisation des moyens de production.
*secrétaire Général =Paul Faure.
*En 1930, nouvelle branche au sein de la SFIO : les néo-socialistes ( Marcel Déat). Blum qualifia cela en un reniement du socialisme et une déviation fasciste.
*Journaux: le Populaire, La Bataille...
*adhérents : 30 000en 1921, 140 000 en 1933.

c)Le Parti Communiste SFIC.

*Né au Congrès de Tours en 1920. Jusqu'à l'époque du front populaire= groupuscule isolé.
*adhérents= 120 000 en 1921, 29 000 en 1933, 300 000 en 1937.
*Soumis à la 3ème Internationale, certains militants quittent le parti face à la doctrine de la 3ème Internationale. Peu à peu, bolchévisation...
*Nombreuse purges périodiques...
*beaucoup de répression : «le communisme, voilà l'ennemi» (militants et dirigeants en prison).
*refus d'alliance avec les partis «socio-traitre ».
*marxisme et lumière projettée par la Révolution en URSS.
*présence d'un représentant du Komintern, l'oeil de Moscou.
*La 3ème Internationale devait être acceptée sans débat.
*Journaux: L'Humanité, Rouge Midi, l' Enchainé du Nord.
*En 1934, le parti accepte enfin de s'allier avec la SFIO.
*Avant la 2ème GM, la parti était devenu une organisation de masse.
2)La droite classique.
a) L'importance politique de la droite classique et l'idéologie.

*remporte élection de 1919 et de 1928.
*Retour de la droite est une conséquence directe de la guerre : patriotisme, condamnation de l'internationalisme, du pacifisme + antigermanisme.
*Droite s'(appuie sur une forte armature matérielle ( Dirigeants économiques, financiers, organisations patronales).
*très hostile à l' URSS, et très attachée au capitalisme libéral.
Au sein de la droite, 3 sensibilités : Les conservateurs très traditionalistes, la droite libérale, les démocrates chrétiens.

b)La vie des partis de droite.

*Militants non dans la rue, mais au sein du Parlement.
Journaux : Le Temps, Le Journal des débats, l' Echo de Paris. ( tirage 8x plus importants que les journaux de gauches).
*Clientèle électorale soit par conviction, soit par interet.
*Personnalités : Pierre Laval, Paul Reynaud.

3)Les extrèmes-droites.
a) L' Action française.

*Mouvement d' extrème droite le plus important, qui eut le plus d'influence, qui naquit dans les tumultes de l' affaire Dreyfus. = Monarchiste.
*Inégalités naturelles, antidémocratiques, ultra-catholique
*Xénophobie, antisémitisme...
*Corporatisme économique, agriculture tradiionnelle.
*journal : L 'Action française.
Les «Camelots du Roy» ne reculaient pas devant la violence, tandis que le journal s'adorait à la calomnie et au mensonge.
*60 000 adhérents milieu années 1930.
Le pape condamna l 'Action française et interdit les catholiques de lire le journal sous peine d 'excommunication.

b) Les ligues.

*apparition dans l'entre-deux-guerres. =embrigadement des adhérents, action directe, manifs de rue.
*crise éco + cartel des gauches +victoire du front populaire en 1936 ont favorisé le développement de ces organisations.
*voyaient en les chemises noires d' Italie et brunes d' Allemagne des mouvements similaires.
*dénoncent l'instabilité ministérielle, le manque d'autorité des gouvernements, le règne des «politicards», la vie chère et le chômage.
*1924 = Jeunesses Patriotes
*1925 = Le Faisceau (alliance nationalisme et socialisme)
*1927 = Les Croix de feu (ancien combattants) = structure paramilitaire (exécutif fort et corporatisme économique qui mettrait fin à la lutte des classes).
*6fevrier 1934: émeutes des ligues d' extrème droite (sauf croix de feu qui n'ont que manifestés et ont transformé leur organisation en «Parti Social français » qui regroupa 1milions de membres avant le début de la seconde GM).
1933 = La Solidarité française = fascisme nostalegique des l'ère Napoléonienne. Journaux : Le Gaulois, Le Figaro.
*1933= Le Francisme =conviction fascistes et adoration envers Mussolini (qui les aida d'ailleurs financièrement).

c)Les renouvellements du fascisme dans les années 1930.

*Volonté de renforcer le pouvoir exécutif , instituer le corporatisme,, lutter contre l'individualisme
*Aspiration à la fois Révolutionnaires et Réactionnaires;
*organisations réellement fascistes: Faisceau, Solidarité française, Francisme.
*En dehors des ligues, a existé un fascisme plus dynamique et plus neuf.
*Les jeunes fascistes étaient d'abord mus par une réaction de dégout contre le «désordre établi» (échecs SDN, impuissance de la démocratie parlementaire, toute puissance du capitalisme, règne de l'argent, culte de la production...)
*Xénophobie, antisémitisme.
*critiques de toutes les internationales (communistes, socialistes, maçonniques et même des trusts).
*En dehors des organisations, un vrai complot s'organisait : le comité secret d' action révolutionnaire ( CSAR), qui reçut le nom de «Cagoule». -) Fournis en matériel (armes, explosifs...) par Mussolini ou par vols en casernes =assassina des frère Rosselli, réfugiés antifascistes Italiens. Leur ambition étant un coup d 'Etat.
*Dans les années 1930, «fascisme vert» = paysannerie (apologie violence, culte chef, anticommunisme, antisémitisme...)
*1936= Parti Populaire français (évincé du PC-SFIC) = anciens communistes et syndicalistes (extrême-gauche révolutionnaire et nationalisme anti-parlementaire, Etat fort, respect hiérarchies, corporatisme, xénophobie puis antisémitisme). Aidés par Mussolini. Journal : La Liberté.

*** La culture politique des français empêcha que les ingrédients du fascisme ne se réunissent pour donner naissance à un mouvement réellement dynamique et mobilisateur.

Scalp

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