fiche mazarin
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fiche mazarin
Jules Mazarin (1602-1661).
L’ascension de Mazarin :
De son vrai nom Giulio Mazarini, né dans les Abruzzes en 1602 d’une famille d'ascension récente, il est le fils de Pietro Mazarini l'intendant du connétable du royaume de Naples. Autant dire que dés sa plus jeune enfance le futur cardinal est dans un environnement où le service de l’état a une place importante.
Elève prometteur, il accomplit des études au sein du collège romain des Jésuites, puis après un petit détour par l’Espagne revient à Rome où il devient docteur en droit. Il fut capitaine dans les armées du Pape, mais il se fait rapidement remarquer par sa subtilité et son goût de l’intrigue, ce qui lui vaut de devenir diplomate.
L’Europe est agitée par l’éternelle rivalité entre l’Espagne et la France. Le Pape inquiet d’un possible conflit entre les deux grandes puissances catholiques, charge Mazarin de tempérer les ardeurs guerrières de Louis XIII et de Richelieu. Mazarin fit son entrée dans l’histoire devant la place de Casal où les armées françaises et espagnoles s’apprêtaient à s’affronter. Mais surgissant au galop entre les deux lignes et criant « Pace, Pace » (Paix, Paix) un crucifix à la main, il empêcha la confrontation et sera un des principaux artisans du traité de Cherasco.
A partir de se moment il commence à gravir les échelons grâce à une redoutable intelligence. De plus il sait séduire pour réussir. 4 ans après le traité de Cherasco il est déjà nonce apostolique à Paris soit représentant du Saint Siège auprès du Roi de France.
Mazarin ayant pris l’habit ecclésiastique est bientôt parrainé par celui qui sera son mentor : Le Cardinal de Richelieu. Ce dernier fera de lui son éminence grise en matière de diplomatie et lui accordera la naturalisation.
Mazarin et Anne d’Autriche :
Mazarin est derrière Richelieu qui le protège et le forme. Mazarin lui doit notamment son titre de cardinal obtenu en 1641. Néanmoins il sait se ménager plusieurs options et entretient donc d’excellentes relations avec la reine Anne d'Autriche.
Entre les partisans de la guerre contre l’Espagne (Richelieu) et ceux de la paix (dont la Reine fut un temps une figure), Mazarin fait figure d’intermédiaire. Et au-delà des manœuvres politiques, il existe une attirance entre la Reine et Mazarin mais selon toute vraisemblance leur relation restera toujours platonique. Quoi qu'il en soit sur le plan politique, Mazarin et Anne d'Autriche vont former un couple politique exemplaire, se complétant à merveille.
Lorsque Louis XIII décède en mai 1643, Anne d’Autriche devenue régente choisit à la stupeur générale Mazarin comme principal ministre. Mazarin formé aux particularités de la politique française par Richelieu, partage globalement la même vision politique que ce dernier. L’autorité du Roi passera donc avant tout, même si le Roi n’est encore qu’un enfant de 4 ans.
Anne d’Autriche et Mazarin se donnent pour mission de protéger l'autorité du jeune Louis XIV et ce malgré les tourments de la Fronde (1648-1653). A sa manière Mazarin prolonge la politique de Richelieu d'affirmation de la monarchie face aux nobles, aux Parlements et autres corps intermédiaires.
Acquis à l'idée d'une monarchie française puissante il poursuit la guerre initiée par son mentor contre les Espagnols.
Mazarin homme d’argent, détesté :
Néanmoins si Mazarin sert la monarchie il sert aussi ses intérêts. Toujours à la merci d'une disgrâce et de complots, le cardinal fait preuves d'un certain empressement à s'enrichir afin de se protéger. Il entreprend d'acquérir une immense fortune, certainement la plus importante de l'époque.
Mazarin apprécie le luxe, les œuvres d'arts mais il récupère aussi de nombreuses seigneuries et terres. Se livrant à diverses opérations de spéculations financières, acceptant de nombreux pots de vins, il cumule les charges, titres et offices distribuant généreusement des revenus fixes à ses fidèles.
Néanmoins il ne faut pas oublier que Mazarin n'hésite pas à mettre sa fortune au service de l'Etat. Mais cette soif d’argent et sa politique autoritaire lui vaudront une réputation détestable. Fustigé dans de nombreux pamphlets comme un "voleur sicilien", calomnié pour son soi disant statut d'amant de la reine Anne, il lui faudra éventer plusieurs complots et aller jusqu’à s’exiler en Allemagne à deux reprises au plus fort de la Fronde (1651 et 1652).
A sa mort, celui qui fut un des plus grands serviteurs de la monarchie française, sera certainement le personnage le plus détesté de France. Il n'en aura pas moins laissé derrière lui une œuvre ministérielle considérable, un legs politique précieux, dont Louis XIV (dont il eut la responsabilité de l'éducation) sera faire bon usage.
L’ascension de Mazarin :
De son vrai nom Giulio Mazarini, né dans les Abruzzes en 1602 d’une famille d'ascension récente, il est le fils de Pietro Mazarini l'intendant du connétable du royaume de Naples. Autant dire que dés sa plus jeune enfance le futur cardinal est dans un environnement où le service de l’état a une place importante.
Elève prometteur, il accomplit des études au sein du collège romain des Jésuites, puis après un petit détour par l’Espagne revient à Rome où il devient docteur en droit. Il fut capitaine dans les armées du Pape, mais il se fait rapidement remarquer par sa subtilité et son goût de l’intrigue, ce qui lui vaut de devenir diplomate.
L’Europe est agitée par l’éternelle rivalité entre l’Espagne et la France. Le Pape inquiet d’un possible conflit entre les deux grandes puissances catholiques, charge Mazarin de tempérer les ardeurs guerrières de Louis XIII et de Richelieu. Mazarin fit son entrée dans l’histoire devant la place de Casal où les armées françaises et espagnoles s’apprêtaient à s’affronter. Mais surgissant au galop entre les deux lignes et criant « Pace, Pace » (Paix, Paix) un crucifix à la main, il empêcha la confrontation et sera un des principaux artisans du traité de Cherasco.
A partir de se moment il commence à gravir les échelons grâce à une redoutable intelligence. De plus il sait séduire pour réussir. 4 ans après le traité de Cherasco il est déjà nonce apostolique à Paris soit représentant du Saint Siège auprès du Roi de France.
Mazarin ayant pris l’habit ecclésiastique est bientôt parrainé par celui qui sera son mentor : Le Cardinal de Richelieu. Ce dernier fera de lui son éminence grise en matière de diplomatie et lui accordera la naturalisation.
Mazarin et Anne d’Autriche :
Mazarin est derrière Richelieu qui le protège et le forme. Mazarin lui doit notamment son titre de cardinal obtenu en 1641. Néanmoins il sait se ménager plusieurs options et entretient donc d’excellentes relations avec la reine Anne d'Autriche.
Entre les partisans de la guerre contre l’Espagne (Richelieu) et ceux de la paix (dont la Reine fut un temps une figure), Mazarin fait figure d’intermédiaire. Et au-delà des manœuvres politiques, il existe une attirance entre la Reine et Mazarin mais selon toute vraisemblance leur relation restera toujours platonique. Quoi qu'il en soit sur le plan politique, Mazarin et Anne d'Autriche vont former un couple politique exemplaire, se complétant à merveille.
Lorsque Louis XIII décède en mai 1643, Anne d’Autriche devenue régente choisit à la stupeur générale Mazarin comme principal ministre. Mazarin formé aux particularités de la politique française par Richelieu, partage globalement la même vision politique que ce dernier. L’autorité du Roi passera donc avant tout, même si le Roi n’est encore qu’un enfant de 4 ans.
Anne d’Autriche et Mazarin se donnent pour mission de protéger l'autorité du jeune Louis XIV et ce malgré les tourments de la Fronde (1648-1653). A sa manière Mazarin prolonge la politique de Richelieu d'affirmation de la monarchie face aux nobles, aux Parlements et autres corps intermédiaires.
Acquis à l'idée d'une monarchie française puissante il poursuit la guerre initiée par son mentor contre les Espagnols.
Mazarin homme d’argent, détesté :
Néanmoins si Mazarin sert la monarchie il sert aussi ses intérêts. Toujours à la merci d'une disgrâce et de complots, le cardinal fait preuves d'un certain empressement à s'enrichir afin de se protéger. Il entreprend d'acquérir une immense fortune, certainement la plus importante de l'époque.
Mazarin apprécie le luxe, les œuvres d'arts mais il récupère aussi de nombreuses seigneuries et terres. Se livrant à diverses opérations de spéculations financières, acceptant de nombreux pots de vins, il cumule les charges, titres et offices distribuant généreusement des revenus fixes à ses fidèles.
Néanmoins il ne faut pas oublier que Mazarin n'hésite pas à mettre sa fortune au service de l'Etat. Mais cette soif d’argent et sa politique autoritaire lui vaudront une réputation détestable. Fustigé dans de nombreux pamphlets comme un "voleur sicilien", calomnié pour son soi disant statut d'amant de la reine Anne, il lui faudra éventer plusieurs complots et aller jusqu’à s’exiler en Allemagne à deux reprises au plus fort de la Fronde (1651 et 1652).
A sa mort, celui qui fut un des plus grands serviteurs de la monarchie française, sera certainement le personnage le plus détesté de France. Il n'en aura pas moins laissé derrière lui une œuvre ministérielle considérable, un legs politique précieux, dont Louis XIV (dont il eut la responsabilité de l'éducation) sera faire bon usage.
stéphane- Messages : 15
Date d'inscription : 03/11/2010
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