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Séance 7 HDA contempo 18 novembre (semaine avant : férié)

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Message  Ophélie Mer 1 Déc - 16:34

Histoire de l’art contempo

18 novembre

Les expositions de l’époque étaient ponctuelles. 1855, on sait clairement que ca a été pour les artistes impressionnistes une exposition très importante. Artistes étrangers participent au salon français, et inversement.
En France, à partir de la fin des années 1860 on voit se multiplier en province des expositions à périodicité fixe. Quelques initiatives privées, réalisées par des marchands, des expositions seront organisées à la galerie Martinet.

Expositions artistiques et littéraires fleurissent, avec des cercles, parfois au siège de revue, occasionnellement expositions personnelles ou collectives. Ces expositions assez intimes dans leurs modes d’organisation vont attirer un public qui commence à s’accroitre. Des mesures institutionnelles extraordinaires, la plus marquante est le salon des refusés en 1863, par Napoléon 3, organisé pour les artistes refusés au salon académique, le public devait jugé de la légitimité de leurs réclamations. Au salon les places sont limitées, exposition ‘’du sol au ciel’’.
Deux tableaux stigmatises les critiques : La Dame en blanc de Whistler en 1862, tableau refusé l’année précédente, suscite des commentaire passionnés, au vue de ce tableau, un critique s’étonne de ne pas voir une représentation fidele au 1et tableau du même nom, le titre du tableau ne met pas sur la voie du sujet, le public est désorienté. Critiques formelles, on parle du tableau comme d’un symphonie en blanc, avant le public pour comprendre les œuvres était mis sur la voie de l’interprétation, alors que la, il souhaite montrer les caractères formels du tableau, et plus uniquement la vraisemblance. On s’intéresse avant tout à l’organisation des lignes, des couleurs, des formes, et ca c’est quelque chose de nouveau.
2ème œuvre suscitant des remarques : le Bain (puis Déjeuner sur l’Herbe) de Manet, 1863. On va croire à une parodie de l’ancien, on établit différentes analogies, le public contemporain croit à une parodie de la référence de l’association de l’ancien et du moderne chez Raphaël avec l’opposition entre femmes nues et hommes en costumes. Choquant car la femme ne regarde pas les autres personnages mais directement le spectateur. Pas une divinité de la mer, mais une vraie femme, qui vient de sortir de son bain. Attire public nombreux et prose abondante des critiques. Prétexte aux sorties de l’époque, se poser devant tant d’immoralité, d’impudeur, manque potentiel de savoir faire.

Suite au salon de 1863, établissement d’un nouveau règlement du salon, avec un jury composé de membres élus par les artistes exposants pour les ¾. Certaines promotions de jury très sévères, mais la plupart des artistes impressionnistes ont au moins une œuvre qui retient l’attention des jurys. Le public commence à évoluer, apprécie toujours les œuvres historiques mais admet de plus en plus le naturalisme. Les jeunes peintres reconnaissent en Manet une sorte de mentor.

Plusieurs peintres sont vus par la critique comme novateurs, ils sont soutenus par le marchand Durand Ruel, qui à déjà plusieurs galeries, non seulement à Paris mais également à Londres. Il va être très important pour soutenir, lancer des artistes. Hors, en 1873 le marchant lance un recueil de gravures, d’estampes, en 3 tombes, illustrés de 300 représentations, souvent critiqués.
Artistes novateurs vont être représentés au côté de ceux connus à l’époque. Impression que ces artistes s’inscrivent dans une continuité, légitime une pluie value certaine. Créations qui trouvent des acquéreurs.
Reprennent un projet d’exposition collective, et pensent à lancer une association, la chartre va être lancée en 1873, lancera exposition, sans jury. Artistes vont être convaincus par Pissarro ou Monet.
1ère exposition s’ouvre le 15 avril 1874, 15 jours avant l’ouverture du salon officiel, s’ouvre la 1ère exposition de la Société anonyme coopérative d’artistes peintres sculpteurs graveurs, cette exposition est présentée dans un quartier d’affaire entre la madeleine et l’opéra, dans les anciens ateliers du photographe Nadar. C’est la que vont exposer 30 artistes qui présentent plus de 150 œuvres dans une suite de grandes pièces.
Artistes qui souhaitent prendre leur distance par rapport aux expositions officielles, intérêt stylistique domine sur l’économique. Les poncifs viennent occulter la réalité.
Innovation des artistes, accrochage varie selon des données : dimensions de l’œuvre et tirage au sort. L’éclairage est comme en appartement, reçoivent la lumière du jour. Plus des œuvres au format monumental, peuvent avoir dimensions moyennes, peut laisser penser que les artistes pensent directement aux acquéreurs. Souci matériel. Au salon officiel les œuvres sont présentées accolées les unes aux autres car il y en a environ 7 000. Par la suite catalogue de la première exposition, pour ‘’ceux qui aiment la peinture pour elle-même’’. Remise en cause des clichés, les artistes ont environ 40 ans, le plus jeune 28 ans, le plus vieux 64 ans : Cals.

A travers des personnages différents, Cals, Boudin, différences d’origine sociale, de générations, de sujets, et pourtant s’associeront aux expositions, il ne faut pas chercher de cohérence stylistiques ou thématiques. A la même période Courbet est en exil, Manet est absent. Considéré, malgré lui, comme une espèce de chef de file, précurseur.
En 1874 et 75, ses tableaux ont des analogies par le style, éclaircissement de ces toiles, et rapprochements par ses sujets, souvent légers empruntés à la vie quotidienne, par rapport à ces contemporains artistes.
Manet était dans l’esprit des artistes participant à cette manifestation, ex : Cézanne. Dans la presse est très associé à Monnet. Comme dans les tableaux de ces collègues, le thème est moderne, personnages contemporains, mais on désapprouve le manque de fini de ses toiles. Avec Argenteuil va déchainer les critiques du public, couleur paroxystique, dessin absent, personnages et scène triviale. Manet redevient un maître du grotesque.
Cependant parfois soutenu, vu comme l’auteur de la nouvelle peinture par Zola. En dépit de telles critiques, il continue et fait des toiles résolument modernes par les couleurs, profondeur des noirs, arrières plans esquissés. Plus qu’un simple défi il semble avoir besoin d’aller plus loin, choisi de se battre à l’intérieur du système officiel, double besoin de plaire et de provoquer.

Ophélie
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