Séance 8 HDA contempo 25 novembre
Licence Histoire :: UE 2 - Introduction à l'histoire contemporaine :: Histoire de l'art: époque contemporaine
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Séance 8 HDA contempo 25 novembre
25 novembre
Monet et Renoir vont travailler côte à côte, on voit deux études de chaque artiste ‘’Les Bains de la grenouillère’’, 1869.
Tentent de donner à l’huile la fluidité de la peinture à l’eau. S’intéressent aux reflets dans l’eau, sont peints en touche fragmentés. Clarté de l’arrière plan donne aspect presque féérique. Les éléments naturels sont traités sans souci de mettre en valeur l’un ou l’autre, espèce d’équivalence dans le traitement de la surface peinte, tout est traité de la même manière, paysages, personnages, éléments artificiels….
L’homme n’est plus centre et mesure de toutes choses.
A la fin de la Commune, Monet se réfugie à Londres dans les années 1870. On crée une analogie avec les œuvres de Turner.
Turner influencé par les peintres paysagistes français comme Nicolas Poussin. Plutôt que de voir une influence de Turner sur Monet, peut être faut il aller directement vers les sources de Monet. Effets de lumières, liberté technique.
Ces effets de couleurs sont traités dans un esprit d’abstraction sans précédent. Va intéressé les artistes français même s’ils refusent de l’avouer. Voyait en Turner un grand précurseur des paysages impressionnistes.
Autre membre essentiel de ces expositions : Pissarro (1830-1903) va s’installer à Paris en 1855. Va devenir l’ami de Monet en 59. Puis va se rapprocher de Cézanne.
Expose régulièrement au salon, est présenté au salon des refusés, peint beaucoup mais vends peu. Se réfugiera à Londres au moment de la Commune. Image de patriarche du groupe. Va participer aux 8 manifestations du groupe, c’est le seul.
Composition simple, rythmée pas les obliques, semblent se croiser avec d’autres, pourraient représenter un hors champ de la composition, avec des arbres par exemple, le titre ‘’la gelée blanche, ancienne route d’Ennery, Pontoise’’ touche très dense, fragmentée, assez épaisse, rugueuse, figure fragmentée, présence des ombres projetées, cependant certains soulignent les qualités du tableau. Chez Pissarro toujours trace d’une activité humaine.
Dans cette première manifestation collective on s’interroge sur la place singulière de Morisot (1841-1895) participera avec le plus de constance aux manifestations collectives. 1er salon officiel en 64 jusque 73. Amie d’Edouard Manet.
Subit un peu son influence. ‘’le Berceau’’ la présente parmi 9 œuvres, présente sa sœur Edma qui observe sa fille. Pas de modèles professionnels, scène intime, membres du cercle familial. Technique assez originale , longues touches de couleurs assez fluides dans des couleurs dans des camaïeux assez délicats, tonalités assez claires, vont être nuancés par des rosés, bleutés qui vont venir animés le reste.
Elle joue beaucoup sur les effets de transparence, effet de délicatesse. Audacieux d’exposer car cumule des particularités, c’est la seule femme parmi des hommes. On apprécie peu qu’elle se revendique comme artiste professionnelle.
Artiste impressionniste, en dépit de ces réserves, ses œuvres sont assez bien accueillies. Va se marier avec Eugène Manet, le frère du peintre. Son style deviendra un peu plus précis. Capitaliste de la bande (selon Pissarro) car fait partie des artistes qui contribuent au financement des expositions, soutient certains de ces collègues, prendra une part active dans l’organisation des expositions, idem pour Rouart.
Place des collectionneurs, des marchands dans le soutien aux expositions, ont une place singulière, des ouvrages sont parus sur la question. Bilan de cette 1ere exposition, va attirer avec la dernière le plus d’artistes, de participants, intransigeants. Fréquentation fut relativement importante, en 4 semaines : 3500 visiteurs en 74. Un an plus tard : 400 000. Majorité des exposants n’ont été présents qu’a l’une d’entre elles. Les artistes présents a plusieurs exposent en même temps pour eux-mêmes.
2ème exposition chez Durand Ruel, en avril 1876, Cézanne dit qu’il faut exposer dans un salon professionnel ou chez soit. Bon nombre de tableaux appartiennent déjà à des collectionneurs, des marchands. C’est le cas de Sisley (1839-1899) déjà présent 1ere exposition. ‘’l’inondation à Port Marly’’ toiles transcrivent d’une certaine sérénité, grande place accordée au ciel, 2/3 de la composition, se remarque relativement peu de l’eau, réseau de lignes assez fines, discontinues, verticales, quelques horizontales, résultat assez équilibré. Touche assez fragmenté, assez fluide, donne l’impression qu’il eut donner à ses huiles la fluidité de l’aquarelle.
Les silhouettes sont traités de façon presque inutile, comme les arbres, pas importants. esprit d’une certaine délicatesse, harmonie, lumières douces. Il va a un moment essayer de quitter ces expositions, pensant qu’il ne peut percer dans le milieu, va être refusé au salon, continuer dans un même style, public confidentiel, va connaître une gloire posthume.
Renoir se fait connaître pas son audace.
1eres œuvres marquées par l’influence de Courbet. Soutenu matériellement. A la 2ème expo propose ‘’torse de jeune fille au soleil’’.
Ne prends pas de modèles professionnels. Richesse du coloris par les nuances, camaïeux dans les verts, jaunes. Ici, nu, semble se métamorphoser sous l’effet des lumières naturelles.
Va jusqu'à décrire le corps comme ‘’un Amat de chair en décomposition’’ avec des taches vertes. Ici les touches apparentes semblent foisonner en tout sens, l’être humaine ne donne plus d’image idéalisé, mais bien une personne dont le corps est traité de la même façon que l’environnement. Considéré comme choquant.
Façon de traité les ombres, lumières en taches colorées. Maculant la toile. Spectateur troublé, ne voit qu’une étude inachevé, courant mais ne fait pas l’unanimité. ‘’le bal du moulin de la galette’’, jusqu'alors faisait des figures isolées, la fait poser quelques uns de ces amis, on identifie dans cette œuvre de taille assez moyenne un public, plusieurs catégories sociales par les différents types de couvres chefs, lieu de guinguette, on voit une composition, l’horizon semble disparaitre.
On retrouve les taches qui maculent la composition, fragmentation, saisi un moment d’une scène dynamique, s’intéresse aux jeux de lumières, vibrations colorées d’une scène en mouvement. ‘’le déjeuner des canotiers’’ représente sa future femme, et autres de ces fréquentations, atmosphère de gaité, les toiles de Renoi donneront images de gaité de ces lieux de convivialités parisiens.
Monet et Renoir vont travailler côte à côte, on voit deux études de chaque artiste ‘’Les Bains de la grenouillère’’, 1869.
Tentent de donner à l’huile la fluidité de la peinture à l’eau. S’intéressent aux reflets dans l’eau, sont peints en touche fragmentés. Clarté de l’arrière plan donne aspect presque féérique. Les éléments naturels sont traités sans souci de mettre en valeur l’un ou l’autre, espèce d’équivalence dans le traitement de la surface peinte, tout est traité de la même manière, paysages, personnages, éléments artificiels….
L’homme n’est plus centre et mesure de toutes choses.
A la fin de la Commune, Monet se réfugie à Londres dans les années 1870. On crée une analogie avec les œuvres de Turner.
Turner influencé par les peintres paysagistes français comme Nicolas Poussin. Plutôt que de voir une influence de Turner sur Monet, peut être faut il aller directement vers les sources de Monet. Effets de lumières, liberté technique.
Ces effets de couleurs sont traités dans un esprit d’abstraction sans précédent. Va intéressé les artistes français même s’ils refusent de l’avouer. Voyait en Turner un grand précurseur des paysages impressionnistes.
Autre membre essentiel de ces expositions : Pissarro (1830-1903) va s’installer à Paris en 1855. Va devenir l’ami de Monet en 59. Puis va se rapprocher de Cézanne.
Expose régulièrement au salon, est présenté au salon des refusés, peint beaucoup mais vends peu. Se réfugiera à Londres au moment de la Commune. Image de patriarche du groupe. Va participer aux 8 manifestations du groupe, c’est le seul.
Composition simple, rythmée pas les obliques, semblent se croiser avec d’autres, pourraient représenter un hors champ de la composition, avec des arbres par exemple, le titre ‘’la gelée blanche, ancienne route d’Ennery, Pontoise’’ touche très dense, fragmentée, assez épaisse, rugueuse, figure fragmentée, présence des ombres projetées, cependant certains soulignent les qualités du tableau. Chez Pissarro toujours trace d’une activité humaine.
Dans cette première manifestation collective on s’interroge sur la place singulière de Morisot (1841-1895) participera avec le plus de constance aux manifestations collectives. 1er salon officiel en 64 jusque 73. Amie d’Edouard Manet.
Subit un peu son influence. ‘’le Berceau’’ la présente parmi 9 œuvres, présente sa sœur Edma qui observe sa fille. Pas de modèles professionnels, scène intime, membres du cercle familial. Technique assez originale , longues touches de couleurs assez fluides dans des couleurs dans des camaïeux assez délicats, tonalités assez claires, vont être nuancés par des rosés, bleutés qui vont venir animés le reste.
Elle joue beaucoup sur les effets de transparence, effet de délicatesse. Audacieux d’exposer car cumule des particularités, c’est la seule femme parmi des hommes. On apprécie peu qu’elle se revendique comme artiste professionnelle.
Artiste impressionniste, en dépit de ces réserves, ses œuvres sont assez bien accueillies. Va se marier avec Eugène Manet, le frère du peintre. Son style deviendra un peu plus précis. Capitaliste de la bande (selon Pissarro) car fait partie des artistes qui contribuent au financement des expositions, soutient certains de ces collègues, prendra une part active dans l’organisation des expositions, idem pour Rouart.
Place des collectionneurs, des marchands dans le soutien aux expositions, ont une place singulière, des ouvrages sont parus sur la question. Bilan de cette 1ere exposition, va attirer avec la dernière le plus d’artistes, de participants, intransigeants. Fréquentation fut relativement importante, en 4 semaines : 3500 visiteurs en 74. Un an plus tard : 400 000. Majorité des exposants n’ont été présents qu’a l’une d’entre elles. Les artistes présents a plusieurs exposent en même temps pour eux-mêmes.
2ème exposition chez Durand Ruel, en avril 1876, Cézanne dit qu’il faut exposer dans un salon professionnel ou chez soit. Bon nombre de tableaux appartiennent déjà à des collectionneurs, des marchands. C’est le cas de Sisley (1839-1899) déjà présent 1ere exposition. ‘’l’inondation à Port Marly’’ toiles transcrivent d’une certaine sérénité, grande place accordée au ciel, 2/3 de la composition, se remarque relativement peu de l’eau, réseau de lignes assez fines, discontinues, verticales, quelques horizontales, résultat assez équilibré. Touche assez fragmenté, assez fluide, donne l’impression qu’il eut donner à ses huiles la fluidité de l’aquarelle.
Les silhouettes sont traités de façon presque inutile, comme les arbres, pas importants. esprit d’une certaine délicatesse, harmonie, lumières douces. Il va a un moment essayer de quitter ces expositions, pensant qu’il ne peut percer dans le milieu, va être refusé au salon, continuer dans un même style, public confidentiel, va connaître une gloire posthume.
Renoir se fait connaître pas son audace.
1eres œuvres marquées par l’influence de Courbet. Soutenu matériellement. A la 2ème expo propose ‘’torse de jeune fille au soleil’’.
Ne prends pas de modèles professionnels. Richesse du coloris par les nuances, camaïeux dans les verts, jaunes. Ici, nu, semble se métamorphoser sous l’effet des lumières naturelles.
Va jusqu'à décrire le corps comme ‘’un Amat de chair en décomposition’’ avec des taches vertes. Ici les touches apparentes semblent foisonner en tout sens, l’être humaine ne donne plus d’image idéalisé, mais bien une personne dont le corps est traité de la même façon que l’environnement. Considéré comme choquant.
Façon de traité les ombres, lumières en taches colorées. Maculant la toile. Spectateur troublé, ne voit qu’une étude inachevé, courant mais ne fait pas l’unanimité. ‘’le bal du moulin de la galette’’, jusqu'alors faisait des figures isolées, la fait poser quelques uns de ces amis, on identifie dans cette œuvre de taille assez moyenne un public, plusieurs catégories sociales par les différents types de couvres chefs, lieu de guinguette, on voit une composition, l’horizon semble disparaitre.
On retrouve les taches qui maculent la composition, fragmentation, saisi un moment d’une scène dynamique, s’intéresse aux jeux de lumières, vibrations colorées d’une scène en mouvement. ‘’le déjeuner des canotiers’’ représente sa future femme, et autres de ces fréquentations, atmosphère de gaité, les toiles de Renoi donneront images de gaité de ces lieux de convivialités parisiens.
Ophélie- Modérateur
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Date d'inscription : 27/10/2010
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Localisation : Lille, quartier St Sauveur
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