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TD 2 - Systèmes politique Antiques.

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Message  jau Dim 23 Jan - 0:38

TD 2 - Système politique Antique.


Notre but est de présenter comment se caractérise la politique du Monde Grec, surtout dans la période classique, où le monde grec n'a pas d'entité politique, mais est morcellé en différents organismes politiques. Il y a deux types d'organisations politiques : la cité ( POLIS en grec, et au pluriel POLEIS ), et l' ETHNOS ( ETHNE au pluriel ). L' ethnos n'est pas facile à traduire (=tribus, peuple, groupe ethnique =) Cf ethnographie), donc le mieux est d' utiliser le terme grec "ethnos" directement. Malgrès tout, la cité est l' organisme le plus important. TA POLITIKA = affaires de la cité.
Le citoyen dispose d'un certain nombre de prérogatives politiques et judiciaires.
En outre, le citoyen est protégé par la loi. La loi d'une cité protège les citoyens de cette cité et non pas les autres. Le recours à la justice est donc un privilège. Les métèques par exemple doivent se faire représenter par un citoyen qui a le rôle de patron. Cependant, il y eu une évolution qui a vu les métèques obtenir peu a peu le droit de se représenter eux-même. Les météques ont un tribunal à part, le POLEMARQUE.
Autre privilège, le droit de propriété. Dans une cité grecque, seul les citoyens ont le droit de posséder des biens foncier. Les météques peuvent être trés riches sans pour autant avoir la permission de posséder un bien foncier. On peut néanmoins octroyer aux métèques ce droit dans des circonstances particulières comme une récompense.
Conséquence sociale, les météques se spécialisent dans le commerce et l'artisanat.

Les devoirs sont essentiellement de deux sortes. Les citoyens sont obligés de servir dans l'armée de leur cité. Tout les citoyens sont soldats. L'armée reflète donc la société. À Athène, l'armée est divisée de la même manière que le corps civique. La guerre est une affaire de citoyen. La désertion est par conséquent sévèrement punie. ESCHINE cite une loi du IVème siècle qui banni de la participation au débat de l'assemblée celui qui n'aura pas prit part aux expéditions militaire pour lesquelles il était désigné ou qui aura jeté son bouclier ! Cela a été rigoureusement mis en application dans une seule cité: Sparte. Dans d'autres cité ce principe connaissait des limites. Par exemple, le citoyen devait parfois s'équiper en armes par lui même si bien que pour le faire il fallait posséder les ressources nécessaires. (ex: les THETES).
A Athènes, l'entrainement des soldats était parfois limité si bien que la cité faisait souvent appel à des soldats professionels, à des mercenaires. Cette apparition des mercenaires va devenir de plus en plus visible au IVeme siècle. Néanmoins on conçoit le principe de service militaire comme service civique. Aujourd'hui, l'acte civique par excellence est le fait de payer ses impôts.
Aujourd'hui, lorsqu'on parle des impôts on pense à l'impôt direct sur le revenu. Les cités Grecques évitaient les impôts directs pour éviter le ressenti de la population comme étant quelque chose de suspect. Les métèques par exemple payaient un impôt qui s'apelle METOIKIOV et qui en fait est trés peu élevé. Cela souligne leur statut. À Athènes, le recours aux impôts directs est trés exceptionnel. L'impôt direct existe, il s'apelle EISPHORA (= contribution). Cet impôt pour être prélevé doit être voté par l'assemblée. Cela a eu lieu lors de la guerre du Péloponèse. Au IVeme siècle, les Athèniens doivent faire de plus en plus souvent appel à cet impôt. En 378, introduction d'une loi permettant une EISPHORA régulière. Il ne s'agit pas d'un impôt sur le revenu mais plutôt d'un impôt sur les biens. Les biens des citoyens sont donc évalués et en fontion de leurs biens ils payent un certain pourcentage. Cetaines cités commercantes telles que MILET connaissaient des taxes directes. Cependant les revenus des cités provenaient généralement des revenus indirects. Les cités qui se trouvaient dans des endroits stratégiques tels Byzance aimaient bien mettre des taxes de passage. Si les citoyens ne payaient que trés rarement des taxes, la cité faisait appel à l'esprit civique des citoyens les plus riches afin qu'ils contribuent a aider financièrement la cité. C'est ce qu'on appel un système Liturgie (un travail que l'on fait pour le bien commun). Cette fois-çi il s'agit de services financiers rendus a la cité dans un domaine particulier. Par exemple la cité construisait des bateaux (les trières). Les riches devaient par exemple équiper les trières. La triérarchie était donc une liturgie effectuée par un citoyen riche. La CHOREGIE, liturgie consistant a préparer ou entretenir un choeur qui devait être assumée par un citoyen riche. La liturgie est donc un échange. Le riche s'attend en récompense à une gloire particulière et à la reconaissance de la cité. Il y a deux situation typiques. Lorsqu'un homme politique veut convaincre l'assemblée il fait appel aux liturgies qu'il a effectué. C'est un moyen de mettre en évidence les services rendus à la cité et de mettre en avant sa position sociale. Le terme de bienfaiteur, en Grec : EVERGETE.
Les grecs sont a l'origine d'un vocabulaire, de concept politiques que nous reprenons encore aujourd'hui. C'est tout a fait le contraire concernant la religion, les Grecs n'ont pas réfléchi à leur religion. La cité est la forme la plus importante parmis les systèmes politiques que les Grecs ont connus. Différent de nous à cause du caractère direct du pouvoir. Importance également de tous les citoyens à l'exercice du pouvoir. Néanmoins le corps civique pouvait être trés restreint.

II) Les débuts de la cité.

A quel moment cette forme institutionelle apparait dans l'histoire Grecque?
Pour établir la date de naissance de la cité, il faut s'interroger sur les plus anciennes sources qui la mentionnent. Le premier texte qui atteste de l'existence de le Cité date de 650 av.J.C. et provient de Crète, d'une petite cité: DREROS. Cette inscription concerne certaines décisions institutionelles. Première phrase du texte: "Voici ce qu'a décidé la Cité". La cité est mentionnée ici de façon explicite. On a des source antèrieures. Vers 700 av.J.C. Homère avec l'Iliade et l'Odysée.
jau
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